La région des Pays de la Loire n'échappe pas à la reprise de l'épidémie constatée au niveau national.
C'est une vraie désillusion à l'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire. Dans sa chronique du 29 juin, le docteur Pierre Blaise, directeur scientifique de l'ARS, fait le constat d'une reprise de l'épidémie.
"Cette chronique, conjointe avec le dernier bulletin hebdomadaire COVID publié par l’agence devait être une forme d’épilogue, écrit-il. C’est en tout cas ce qui se profilait depuis quelques semaines. Une fois les vagues Omicron BA1 et BA2 derrière nous, et jusqu’alors, sans variant à l’horizon. Mais ce coronavirus est décidément coriace et imprévisible."
Les chiffres le montrent, la septième vague est bien là avec les variants BA4 et BA5 qui nous sont arrivés d’Afrique du sud.
Selon le chiffres publiés sur le site de l'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire en cette 25ème semaine de l'année, le taux d'incidence a plus que doublé en deux semaines.
Il est passé de 345 nouveaux cas positifs pour 100 000 habitants dans la semaine du 13 juin à 712 nouveaux cas pour 100 000 habitants cette dernière semaine de juin.
Des hospitalisations en hausse
Grosse désillusion donc, alors qu'il y a trois mois, rappelle le Dr Blaise, "Nous disions envisager la sortie de la phase pandémique de l’épidémie... Le taux d’incidence est reparti à la hausse depuis le début du mois de juin après être descendu à près de 200 nouveaux cas pour 100 000 habitants sur 7 jours fin mai."
Un constat amer qui confirme une situation nationale avec une forte hausse dans toutes les régions.
Dans cette nouvelle vague de contaminations, on veut cependant se rassurer en précisant que ces nouveaux variants produisent moins de formes graves que leurs prédécesseurs. Mais le nombre d'hospitalisations est tout de même en progression et le Dr Blaise s'inquiète pour le système hospitalier "Alors même que les équipes hospitalières et du libéral sont particulièrement fatiguées et découragées." écrit-il.
Les gestes barrières restent d'actualité
Il convient donc de rappeler l'importance des gestes barrières, lavage des mains, port du masque dans les lieux de promiscuité, se tester quand on est malade, s'isoler si besoin...
Le directeur scientifique fait également un constat décevant : "Il semble en effet que le variant Omicron déclenche très peu d’immunité." précise-t-il.
Autrement dit : cette 7ème vague ne sera pas l'épilogue tant espéré de la pandémie.