DESTINATION OUEST : le Bioparc de Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire

Le Bioparc de Doué-la-Fontaine, dans le Maine-et-Loire n'a pas pour seule ambition d'exposer des animaux, il veut aussi préserver les espèces.

Dans le Saumurois, les anciennes carrières de falun sont le théâtre d'un zoo hors-norme. 

Ici, les animaux trouvent refuge dans cette roche sédimentaire, autrefois exploitée par l'homme. Un site troglodytique de 15 hectares composé de tunnels, de paysages boisés ou de zones arides.

Difficile ainsi d'imaginer que ce terrain a été creusé jusqu'à dix mètres de profondeur pour réaliser la plus grande volière d'Europe.

"Ces perroquets sont rupicoles, ils nidifient dans les falaise", explique Samuel Selinger, l'un des soigneurs du Bioparc,"donc ils retrouvent ce matériaux naturel. Ils peuvent creuser la falaise, la façonner, se faire des nids tout simplement"

A ses débuts, dans les années 60, le parc ne comptait que quelques espèces, dans un enclos aménagé par Louis Gay. Depuis, deux autres générations se sont succédé dans la famille. Les lieux se sont développés en laissant à chaque fois davantage de places aux animaux. 

"Évidemment, au début ça ressemblait plus à une ménagerie, des petits enclos mais petit à petit, les échelles ont changé jusqu'à créer, il y a quelques années, ce sanctuaire des okapis. Un seul et même espace forestier dans lequel cohabitent une vingtaine d'espèces animales", raconte François Gay, directeur du Bioparc de Doué-la-Fontaine .

Un petit contrôle vétérinaire et ce vautour moine, retrouvé blessé dans son milieu naturel, va pouvoir quitter sa quarantaine, avec un autre congénère. Direction l'amphithéâtre. Un espace récemment réaménagé, pour la faune des cimes himalayennes.

L'intérêt pour nous c'est de récupérer des animaux qui son trop handicapés pour survivre en nature - Rudy Wedlarski, vétérinaire du Bioparc

"Leur donner une deuxième chance de vie ici pour qu'ils puissent se reproduire et derrière, qu'on puisse réintroduire leur progéniture"
Parmi les 130 espèces présentées, la plupart sont en danger d'extinction, comme le vari roux, ce lémurien originaire de Madagascar. Ou sont considérées menacées. Telles les girafes d'Afrique centrale, devenues l'emblème du Bioparc. En s'investissant dans de nombreuses actions à l'international, ce zoo est devenu un exemple en matière de sauvegarde.

"Depuis leur début au Biopoarc en 1988, on a reçu un jeune couple, et Sacha, qui a vécu avec nous plus de 30 ans, qui a battu le record de longévité en Europe a eu une trentaine de petits, donc  sa descendance est bien représentée dans ls parcs zoologiques européens", explique François Gay.

On s'implique énormément à l'étranger par nos projets nature, notamment sur la conservation de la girafe Peralta au Niger - François Gay, directeur Bioparc de Doué-la-Fontaine

Dans un champ voisin, un nouveau chantier laisse apparaître les contours de la future extension, prévue pour la saison 2020.  Parmi ces reliefs, lions et guépards, pourront bientôt prendre leur aise.

►Le reportage de notre rédaction
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