Le 14 juin, c'est la journée mondiale des donneurs de sang. C’est également l’occasion de rappeler l’importance de la mobilisation des donneurs, à l’heure où les réserves de sang sont au plus bas à quelques semaines des départs en vacances. Il manque 30 000 poches dans les stocks selon l’Etablissement Français du Sang
La journée mondiale des donneurs de sang est l’occasion de rappeler que les réserves de l’Etablissement Français du Sang (EFS) sont inquiétantes. "Depuis le début de la pandémie, aucun malade n’a jamais manqué d’une poche de sang mais les réserves de produits sanguins sont toujours très impactées par les effets de la crise", explique l’EFS.
Dans ce contexte, l’EFS lance une nouvelle campagne intitulée #DonneursDeSangTousSoignants. Une énième pour recruter de nouveaux donneurs. Elle se tiendra jusqu’au 13 juillet. Objectif : même sans diplôme, sans expertise médicale, les donneurs de sang sont aussi des maillons essentiels du soin. Ils permettent aux soignants de faire leur travail : sauver des vies.
Il manque aujourd’hui 30 000 poches pour répondre sereinement aux besoins en produits sanguins. D’où l’importance de donner.
Qui peut donner ?
Si vous êtes âgé entre 18 et 70 ans, et pesez plus de 50 kilos, vous avez le profil pour être donneur et peu importe votre orientation sexuelle. Une condition : respecter un délai de huit semaines entre deux dons. Il y a quelques contre-indications temporaires comme par exemple :
- une infection ou de la fièvre ( 38°) au cours de deux dernières semaines.
- un tatouage ou piercing fait il y a moins de 4 mois
- des relations sexuelles avec des partenaires différents au cours des 4 derniers mois.
Les dons de sang doivent être réguliers et constants car la durée de vie des produits sanguins est limitée : 7 jours pour les plaquettes, 42 jours pour les globules rouges. 10 000 dons quotidiens sont nécessaires pour soigner 1 million de malades chaque année.
Malgré ce contexte de pénurie , la région Centre-Pays de la Loire fait partie des bons élèves. Elle s’auto-suffit. C’est pourquoi elle aide d’autres régions comme par exemple la Côte d’Azur en ce moment.
Qui ne peut pas donner ?
Il existe des contre-indications permanentes :
- Les personnes atteintes d'infections actives connues pour être transmissibles par le sang (hépatites virales, syphilis, infection par le VIH ou par le HTLV, maladie de Chagas, paludisme)
- Des situations d’exposition à des agents transmissibles non détectables tels que le prion (séjours de plus d'une année cumulée au Royaume-Uni entre 1980 et 1996, traitement par hormone de croissance avant 1989, antécédent familial de maladie à prion, antécédent de greffe de cornée ou de dure-mère, antécédent de chirurgie de l’encéphale ou de l’œil avant avril 2001)
- Un antécédent de transfusion sanguine ou de greffe, d'usage de drogues par voie intraveineuse ou intramusculaire, incluant des substances dopantes hors contexte médical, en raison d’un risque potentiel d’exposition à un agent émergent.
- Si vous avez ou avez eu un cancer, "en vertu du principe de précaution" vous ne pouvez pas donner votre sang. "Dans le cas de certains cancers (in situ) du col de l’utérus et certains cancers superficiels de la peau, vous pouvez donner votre sang", précise l'EFS.