La soirée DSK de Nantes fait le plein de polémique

C'est l'affiche qui a déclenché le buzz et la polémique. La soirée "Tonus DSK" a lieu ce soir au LC Club.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
video title

Nantes : L'affiche de la soirée DSK fait buzz

Des étudiants de Nantes organisent une "soirée DSK". Mais l'affiche ne fait par rire tout le monde. Une soubrette blonde et aguichante, qui lance "Ben dis donc, on te voit plus à l'hôtel". C'est certain, les organisateurs de la soirée "Tonus DSK" n'ont pas fait dans la dentelle.

Chaude ambiance prévue ce vendredi soir pour la soirée DSK des étudiants nantais de Droits Santé Staps Kiné au LC Club sur l'île de Nantes. Résultat de la polémique autour de l'affiche : 3 fois plus d'inscrits que d'habitude (1.500 à 2.000 personnes attendues).

Hasard du calendrier, une sensibilisation aux violences faites aux femmes est organisée à l'université de Nantes.


Des associations féministes et des syndicats ont adressé, notamment à travers le web, une volée de bois vert aux sept associations étudiantes qui organisent cette soirée le 24 novembre. 
"L'affaire" a largement été relayée sur la toile, jusqu'au site internet du polémiste cathodique Jean-Marc Morandini.  

                                        Pourquoi DSK ?

Rien à voir avec l'ex-directeur du FMI, expliquent les organisateurs de la soirée.
Cette soirée est celle des étudiants en Droit, Santé, Staps et Kiné ... Si l'on prend les initiales, ça donne ... DSK !
Les soirées festives sont désignées sous le terme de "tonus".
Ce terme,  associé aux initiales DSK, donne un relief particulier à l'expression.

                             Qui proteste ?

C'est le Collectif Anti-sexiste de Nantes qui a réagi le premier et a interpelé les partenaires de la soirée dans une lettre ouverte. Pour dénoncer une « banalisation » et une « érotisation du viol ». 
« Nous dénonçons « l'affiche de trop » dans un contexte de sexisme ambiant. Sur le campus, nous sommes confronté(e)s de manière récurrente à des affiches appelant à des Tonus représentant les femmes comme des objets (de consommation, de désir, de fantasmes, de viol) ".
"En associant de cette manière fantasme et viol, elle (l'affiche) contribue à érotiser les agressions sexuelles, et donc à les encourager », ajoute le collectif Anti-sexiste campus.

Sur le blog du "féminin l'emporte", on peut lire : "Que vise cet «humour» ? Rendre le viol marrant ? S’amuser des conditions de travail des femmes de ménage? C’est drôle: elles nettoient la crotte des toilettes d’hôtel et en prime on peut forcer les accès à leur corps !

Le rire est vraiment un drôle de lubrifiant pour faire passer des idées nauséabondes. "

L'association des Chiennes de garde a été alertée.

Une soubrette blonde et aguichante qui lance "Ben dis donc, on te voit plus à l'hôtel". C'est certain, les étudiants nantais, organisateurs de la soirée "Tonus DSK" n'ont pas fait dans la dentelle.

Cette affiche, humoristique ou provocante selon les points de vue, a déclenché une polémique sur internet et sur le campus de Nantes.

Deux syndicats étudiants, le SEN et Sud étudiant, ont embrayé derrière le collectif et dénoncent eux aussi «une campagne sexiste».

                          Que répondent les organisateurs ?

Le buzz autour de l'affiche du Tonus DSK et la polémique qui enfle embarassent les organisateurs de la soirée, qui se disent "choqués de l'ampleur que cela prend".


Interrogé sur le site MOP Nantes, l'un d'entre eux se justifie.
"Le seul objectif était de réunir tous les étudiants nantais, et non pas de faire le buzz ».
« L’indignation des syndicats est démesurée, les étudiants sauront faire la part des choses », explique Victor Piou, étudiant en droit.

"Les soirées festives aux thèmes basés sur la dérision ont toujours existées, et la polémique autour du tonus DSK est la preuve du décalage entre la vision puritaine et archaïque des syndicats étudiants S.E.N et Sud, et celle des étudiants et des associations qui au contraire ont de l’humour et l’esprit ouvert ».

Alors, dérapage sexiste ou humour potache ?
La soirée, organisée le 24 novembre à la discothèque le "LC Club" de Nantes est maintenue.
 
Et vous, qu'en pensez-vous ? Réagissez en laissant un commentaire
















 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

REPLAY. Carnaval de Nice 2025 : les océans à l'honneur, Gad Elmaleh en invité surprise... Revivez en vidéo ce corso

regarder