Le 22 octobre 1941, 48 personnes étaient exécutées par les autorités allemandes à Châteaubriant, Nantes et Paris, en représailles à la mort du lieutenant-colonel Karl Hotz, abattu par la Résistance à Nantes quatre jours plus tôt.
Le 20 octobre 1941, le lieutenant-colonet Karl Hotz est abattu par Gilbert Brustlein, militant communiste et résistant, rue du Roi Albert à Nantes, une rue située tout près de la cathédrale.
Le lendemain de l'assassinat, Hitler ordonne, en guise de représailles, que soient exécutés 100 à 150 otages. Ce chiffre sera ramené à 100 personnes. Un premier groupe de 50 otages doit être exécuté. Si les coupables ne sont alors toujours pas pris, 50 autres personnes doivent alors être à leur tour fusillées.
Le 22 octobre, 48 otages seront exécutés : 27 prisonniers du camp de Châteaubriant, pour la plupart communistes, 16 résistants détenus à Nantes et 5 autres détenus à Paris. Deux otages ne feront finalement pas partie de la liste définitive des fusillés.
Le Haut-Commandement allemand renoncera finalement à exécuter les 50 otages de la seconde liste devant la réprobation de la population française à l'égard des exécutions.
Parmi les 48 otages fusillés, Guy Môquet. C'est le plus jeune du groupe, il a 17 ans. Le jour de son exécution il écrit une lettre d'adieu qu'il destine à ses parents, une lettre devenue par la suite célèbre :"Certes j'aurais voulu vivre, mais ce que je souhaite de tout mon cœur c'est que ma mort serve à quelque chose" y écrit-il notamment.
Ce dimanche matin, ils étaient environ 800 à Châteaubriant pour les commémorations de ce moment douloureux de l'histoire de la région.