Paimboeuf, en Loire-Atlantique, un petit port qui fut au contraire majeur au 18è siècle.
Je ne connais rien au monde de plus mélancolique que le ruban de maisons qui frange la Loire pendant l'espace de cinq ou six cents pas, et qu'on appelle Paimboeuf...
Cette phrase d'Alexandre Dumas nous pourrions la prononcer aujourd'hui. L'activité industrielle est désormais de l'autre côté du fleuve à la raffinerie de Donges. Pourtant, pendant des siècles, Paimboeuf a rayonné : avant-port de Nantes, 8000 habitants quand saint nazaire n'en comptait que 700. Un port où les marchandises ne restent pas longtemps à quai.
3 corderies, 2 voileries ici on vient pour travailler. Ce sont ces journaliers qui font la moitié de la population de la ville. Car Paimboeuf la sous préfecture s'est laissée déborder, concurrencer par le port de Saint Nazaire construit à la fin du XIXème siècle. Comme une compensation, l'Etat lui offre une nouvelle église, autère à l'extérieur, flamboyante à l'intérieur. C'est le style romano-Byzantin très en vogue à l'époque.
Jadis l'une des 4 grandes villes du département, Paimboeuf se distingue aujourd'hui par son calme et son authenticité. C'est le futur qu'il faut désormais construire.
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