Le Premier Ministre, accompagé de François de Rugy et Elysabeth Borne, sera à l'Hôtel de Région pour le contrat d'avenir des Pays de la Loire, avec Christelle Morançais. Un contrat promis après l'annonce de l'abandon du transfert d'aéroport vers Notre Dame des landes.
L'objectif est de garantir l’accessibilité du Grand Ouest et, donc, son développement économique. Lors de l'abandon du projet de Notre-Dames-des-Landes, et dans son discours à matignon le 17 janvier 2018, Edouard Philippe avait promis des compensations « exemplaires ». Elles sonr attendues sur plusieurs points.
- Le financement du réaménagement de Nantes Atlantique
- Les indemnisations des populations survolées
- Des TGV plus nombreux entre Nantes et Paris
- Le financement d’un pôle de recherche, dédié notamment à la santé
Cette visite intervient, au moment où les communes rivraines de l'aéroport de Nantes-Atlantique dénoncent "un dialogue impossible". Lundi dernier, dans un communiqué, les maires de Rezé, Bouguenais, Saint-Aignan de Grandlieu et des adjoints du sud-Loire, ont proposé « 7 résolutions sur le devenir de l'aéroport de Nantes-Atlantique ».
Dans ces résolutions ne figurent pas l'allongement de la piste actuelle, de 400 mètres. Ce que préconise le gouvernement. Et pour ce qui concerne l'interdiction des vols entre minuit et 6h, ils demandent «des restrictions fortes entre 22h30 et minuit».
Des riverains impatients
Pour couvrir le besoin des communes, État propose 20 millions d'euros sur 10 ans. Dans leur communiqué les maires estiment "qu'une enveloppe de plus de 100 millions d'euros sur 15 ans est nécessaire" via le Fonds de compensation des nuisances aéroportuaires (FCNA).
Il se rendra ensuite à Rennes pour la signature du Contrat d’action publique et du pacte d’accessibilité pour la Bretagne.