Pour lutter contre le frelon asiatique, le Sénat a voté un plan national, jeudi 11 avril. Un vote à l'unanimité, pour protéger les apiculteurs et la santé publique. Ce plan prévoit des mesures contre la prolifération de cet insecte, mais aussi un cadre d'indemnisation des apiculteurs.
C'est le cauchemar des apiculteurs, le frelon asiatique fait des ravages. Pour lutter contre ce fléau, le Sénat a voté un plan national, jeudi 11 avril. L'objectif : endiguer la prolifération de ces insectes et protéger les abeilles. Le plan prévoit également un cadre d'indemnisation des apiculteurs, victimes du frelon asiatique. Le texte doit encore être validé par l'Assemblée nationale.
Le fléau des frelons
Arrivé en France en 2004, le frelon asiatique colonise de plus en plus de régions ces dernières années. Avec le réchauffement climatique, les hivers deviennent plus doux et les températures plus clémentes. Ces conditions météorologiques favorisent la présence du frelon asiatique, notamment au nord de la France.
Le frelon asiatique est dangereux
Philippe GrosvaletSénateur de la Loire-Atlantique
Le frelon asiatique est dangereux pour l'humain, mais aussi pour les autres espèces, et particulièrement pour les abeilles. Elles sont le principal pollinisateur, 30 % de notre alimentation dépend de leur activité.
"Les abeilles et le miel, c'est une économie" rappelle le sénateur (radical de gauche) de Loire-Atlantique, Philippe Grosvalet. "C'est une économie qu'il faut défendre puisqu'elle est menacée" ajoute-t-il.
C'est un sujet d'autonomie, d'indépendance agricole
Philippe GrosvaletSénateur de la Loire-Atlantique
Un plan à l'échelle nationale
"Les actions locales ne permettent pas de juguler ce fléau" soutient Philippe Grosvalet. Pour lutter efficacement contre le frelon asiatique, la solution doit être nationale. Dans certains départements, jusqu'à 50 % des ruches peuvent être détruites à cause de cet insecte invasif.
Le financement de cette loi sera assuré par le gouvernement
Philippe GrosvaletSénateur de la Loire-Atlantique
Le plan voté à l'unanimité par les sénateurs prévoit des indemnisations pour les apiculteurs possédant plus de 50 ruches. Les collectivités les plus touchées auront droit, elles aussi, à un accompagnement financier, notamment pour aider les particuliers à se débarrasser des nids.
Cette loi permettra aussi de développer la recherche
Philippe GrosvaletSénateur de la Loire-Atlantique
Des subventions sont également prévues pour promouvoir la recherche d'outils, de pièges et freiner la reproduction de l'espèce.
Le montant des aides allouées à ce plan national n'a pas encore été déterminé, il faudra attendre son passage à l'Assemblée nationale pour en savoir plus.
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