Variant Delta en Pays de la Loire : après la Vendée, La Baule-Escoublac impose le masque

Le Variant Delta continue de faire remonter les taux de positivité dans notre région, notamment sur le littoral. A la Baule-Escoublac, la mairie vient d'annoncer le retour du masque dans ses rues.

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Un peu partout sur le littoral français, en pleine saison estivale, le Variant Delta confirme l'inéluctable 4ème vague.

La région des Pays de la Loire, malheureusement n’échappe pas à ce retour du virus, alors que les chiffres étaient plutôt encourageants il y a encore quelques semaines.

Suivant l'exemple vendéen qui sur plus de 25 communes a rétabli le port du masque, la ville de La Baule-Escoublac vient d’annoncer la même obligation.

Dans un communiqué, elle précise que cela concernait toutes les espaces publics, à l’exception de la plage.

Triste retour en arrière mais légitimé par la réalité sanitaire :

"Afin de protéger l’ensemble des habitants, de préserver l’activité économique et touristique de notre ville balnéaire, en cette période de vacances amenant à une augmentation des flux de population sur notre territoire (…)"

Et effectivement le dernier bulletin de l’Agence Régionale de Santé est pour le moins révélateur.

Il suffit de regarder ce fameux taux d'incidence des cas testés positifs sur les 7 derniers jours (base de 100.000 tests) pour découvrir que la Loire Atlantique et la Vendée sont les 2 départements qui se détachent en tête des cas constatés :

Loire Atlantique 119,1

Vendée 98,1

Sarthe 47,5

Maine et Loire 49,2

Mayenne 37,9

Rappelons que le seuil d'alerte est de 50 ! Or la Vendée a toujours été depuis le début de la crise le "bon élève". Les taux de contamination étaient habituellement les plus faibles de la région. Cette fois des clusters sont apparus dans près de 25 établissements, dont des campings et des colonies de vacances.

Il s’agit donc bien d’un effet "vacances" et du mouvement des publics. En rapport évidemment avec l’apparition de ce Variant Delta (anciennement appelé Variant Indien) qui a chamboulé un retour à la normale, progressif, que l'on pouvait espérer il y a encore un mois.

Le cas de la Mayenne est également édifiant.

Souvenons-nous de cet épisode très compliqué l'été dernier dans ce département, fortement relayé par les médias.

Le virus, se multipliait à grande vitesse. Les clusters s’enchaînaient, notamment du côté des abattoirs.

La Mayenne s'était alors pratiquement faite ostracisée. Jusqu'à voir des voitures siglées 53 vandalisées dans le sud de la France...

 Un évènement jugé particulièrement violent par les Mayennais, et qui a laissé des traces.

Aujourd’hui, c’est la Mayenne qui est en bas du tableau, loin de la moyenne nationale à 108,7.

C’est ainsi. Avec ce virus insaisissable et encore bien mystérieux. La roue tourne…

Alors avec un afflux de touristes et les menaces présentes du Variant Delta de très nombreuses questions se posent autant pour les vacanciers que pour les professionnels.

Pour Cap France qui propose en France 80 hôtels et villages vacances, avec 1200 collaborateurs, la problématique est clairement définie : comment tous les personnels de ces structures vont-ils pouvoir être vaccinés dans un laps de temps relativement court ?

Cette entreprise appelle donc le gouvernement et notamment les Agences Régionales de Santé à engager une campagne de vaccination des personnels concernés directement sur site.

Ce qui répondrait à l’obligation faite aux employeurs de vacciner tous les employés d’ici la fin août.

Cap France appuie sa demande par un simple constat :

"Il y a dans notre pays plus d'un millier de villages vacances et hôtels clubs.

Près de 80% d’entre eux se situent dans une commune rurale de moins de 5 000 habitants, donc parfois loin des grands centres de vaccination.

 Et avec un âge moyen des saisonniers de 28 ans, force est de constater que seuls 36% dans cette tranche d’âge sont complètement vaccinés (2 doses)."

Avant de conclure en soulignant sa détermination à se battre contre la pandémie :  

"Un engagement fort de la part de l'ensemble de nos établissements dans la lutte contre le COVID avec la volonté de rapidement retrouver une activité sereine et éviter coûte que coûte de nouvelles fermetures administratives à l'automne."

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