A l'horizon 2023, la ville de Nantes sera dotée d'un tout nouveau pôle de santé. Il sera installé sur l'île de Nantes et regroupera trois établissements actuellement basés sur trois sites distincts.
D'une emprise totale de 10 hectares, le nouveau CHU doit intégrer d'ici à 2023/2025 les trois hôpitaux vieillissant de l'agglomération nantaise : l'Hôtel Dieu à Nantes, l'hôpital mère enfant adolescent en bord de Loire et l'hôpital nord Laënnec dont l'institut de cancérologie de l'ouest.
Le cahier des charges de l'hôpital de l'île de Nantes est d'ores et déjà connu : il jouera la carte high-tech en se dotant d'un impressionnant plateau technique avec 58 salles de bloc opératoire. "Il faut le rendre performant", explique Philippe Sudreau, le directeur général du CHU, "avec un plateau d'équipement lourd de très haut niveau, les équipes de recherche en toute proximité mais avant tout on veut que cet hôpital soit humain".
Toutes les chambres du nouvel hôpital,contre 50% aujourd'hui, seront en individuel pour un meilleur confort du patient. "Pour le patient, ce sera une unité de lieu où, tout autour de lui, vont être concentrés le soin mais aussi toutes les activités de recherche et d'enseignement", poursuit Philippe Sudreau.
Aux urgences, saturés depuis plusieurs années, l'hôpital prévoit une hausse d'activité de ce service de 3 à 4% par an. A ce rythme, elles atteindront les 130 000 passages à l'horizon 2023/2025.
Enfin, avec 16% de lits en moins, le futur établissement prendra le virage de l'ambulatoire, c'est à dire de l'hospitalisation à la journée.
Le reportage de notre rédaction
Le futur CHU en images de synthèse
Le projet du nouveau CHU de Nantes