Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste, s'est à nouveau exprimé sur le report de l'université d'été prévue à Nantes. Une situation qu'il qualifie de "gravissime".
Contestation de la loi El Khomri (Loi Travail) , opposition à la construction d'un nouvel aéroport sur le site de Notre-Dame-des-Landes : Jean-Christophe Cambadélis, patron du PS a annoncé dimanche 3 juillet à midi sur le plateau de France 3, son souhait "reporter ou suspendre" l'université d'été du parti, prévue les 26, 27 et 28 août à Nantes.
>> VIDÉO. L'intervention de Jean-Christophe Cambadélis, dans notre 12/13
Ce matin, le premier secrétaire du Parti socialiste, s'est à nouveau exprimé chez nos confréres de LCI, sur le report de l'université d'été Une situation qu'il qualifie de "gravissime".
C'est une décision que je soumettrai au Bureau national (du PS) et à la coordination de la Belle Alliance populaire. Mais pour moi, c'est définitif". "Nous verrons ce que nous ferons puisqu'il s'agit d'un report."
Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du PS
"Nous sommes dans une situation où, en quelques semaines, les permanences du PS ont été attaquées, on a même tiré dessus à l'arme à feu, on veut interdire nos meetings. C'est une situation gravissime et moi je ne prend pas la responsabilité de détruire une ville, puisque c'est ce que proposaient ces jeunes gens. Je ne prends pas la responsabilité qu'il y ait des blessés".
"Évidemment que la police nationale aurait pu sécuriser la ville, évidemment que le Parti socialiste a le service d'ordre pour faire face. Mais moi je ne veux pas me confronter à une guérilla d'une ultra gauche antidémocratique qui a décidé de se faire et les forces de police, et le Parti socialiste".
Une décision saluée par la Maire de Nantes, Johanna Rolland.
>> VIDÉO. La réaction de Johanna Rolland, maire de Nantes