Les trotiriders ont appris à glisser, à tomber, à vaincre leur peur, se sont entrainés encore et encore. La trottinette freestyle c'est du sport... définitivement...
Trottinette freestyle"Par rapport au roller ou au skate, il y a plus de capacités de figures", explique le trottirider Ugo Chevalier, "on peut vraiment tout faire, du slide, du street, du slate, et en parc tout ce qui est figure en l'air".
Le trotirider doit savoir également s'équiper, investir dans une trottinette solide, 200 à 300 euros. Des trottinettes robustes qui investissent les rayons spécialisés depuis 7-8 ans et dont les propriétaires doivent savoir prendre grand soin. "Il faut savoir mettre les mains dedans, mettre de la graisse", explique de nouvau Ugo, "c'est aussi compliqué qu'un BMX. On peut parfois passer des heures à monter une trott'. C'est comme pour les autres sports de glisse, il faut savoir bricoler."
Dans le monde de la glisse urbaine codifié par les skaters et les rollers, le trotirider n'a pas toujours été le bienvenu. Au skate parc de Nantes, l'un des plus grands de France, les trotiriders ne sont accueillis que depuis 2015.
"On a du aller au-delà de cette opposition pour les faire rentrer", raconte Morgane Rolland, chargée de mlission au Hangar de Nantes,"notamment des riders un peu plus anciens" qui imaginaient "une invasion du skate parc avec 150 trotiriders" les dépossédant du lieu.
Côté rue, les rapports sont désormais pacifiés, l'espace est partagé.
Quelques règles de base pour devenir trotirider, des protections efficaces, casque et protège-dents et le respect des autres au skate parc.