La première dame accompagne Sophie Cluzel, secrétaire d'état en charge des personnes handicapées.
Brigitte Macron vient rendre une visite "surprise" - les médias nantais étant prévenus de son arrivée - à l'association Loisirs Pluriel, qui donne accès à des enfants en situation de handicap aux loisirs et vacances, "comme les autres et avec les autres", explique la structure.
La première dame accompagne la secrétaire d'état chargée des personnes handicapées, Sophie Cluzel. Toutes deux ont déjeuné dans le restaurant Le Reflet; qui emploie des salariés trisomiques en salle comme en cuisine.
Brigitte Macron a confié à un journaliste de l'AFP être "en train de prendre doucement le périmètre" de son rôle de Première dame. "Quand je serai un peu plus sûre (de son rôle, ndlr), je reviendrai à votre rencontre, mais là, j'ai encore un peu de progrès à faire", a ajouté Brigitte Macron à sa sortie d'un centre de loisirs, où enfants handicapés et valides se côtoient toute l'année.
"C'est de cette façon que l'on arrivera à vaincre tous les préjugés (...), à normaliser et à vivre ensemble, c'est ce que mon mari souhaite", a-t-elle déclaré, promettant de faire un compte-rendu détaillé de sa visite nantaise au président. "Je répète tout, très fidèlement." Après avoir déjeuné dans le centre de Nantes, au restaurant Le Reflet, dont la moitié des employés sont trisomiques, Brigitte Macron s'est rendue au centre d'accueil Loisirs pluriel, au pied des tours d'immeubles du quartier populaire de Beaulieu.
"Elles ont été très attentives à notre situation et très au courant de nos difficultés, nous sommes positivement surpris", ont témoigné Sylvie et Julien Bouju, parents d'une petite fille handicapée de 10 ans, Emmy. La secrétaire d'État aux personnes handicapées a dit échanger "régulièrement"
avec Mme Macron sur le handicap. "Nous partageons beaucoup et nous sommes très complémentaires", a-t-elle ajouté. "Elle a pour rôle de répondre aux Français, qui l'interpellent beaucoup. Donc justement, en mettant en lumière des bonnes pratiques comme celle-là, c'est toute la complémentarité que l'on peut avoir pour changer le regard sur le handicap."