Le comité de suivi des cas de cancers pédiatriques décelés à Sainte-Pazanne (44) et dans les communes environnantes doit se réunir pour la troisième fois à partir de 18h ce jeudi. On devrait notamment savoir si l'école privée de Notre Dame de Lourdes pourra ouvrir lors de la rentrée des classes
Ce soir seront notamment dévoilés les résultats des investigations poussées qui se sont déroulées cet été au sein de l'établissement scolaire.
Située à proximité d'un ancien site industriel cette école primaire compte 428 élèves.
L'enquête épidémiologique comporte des mesures de l'air, de l'eau et des ondes environnantes. Les experts de l'organisme Santé Publique France se sont notamment intéressés aux lignes à haute tension situées à quelques centaines de métres de l'établissement. Ainsi qu'à la proximité du transformateur électrique.
Un questionnaire trés précis sur leurs habitudes de vie a été également envoyé aux familles concernées suivi d'un entretien à domicile.
Mais ce n'est pas le seul point étudié lors de cette enquête. Le site de l'ancienne usine à bois pose également question. Son activité trés polluante aurait pu donner lieu à l'émanation de gazs toxiques et à leur infiltration dans la nappe phréatique à l'époque. Ils auraient pu remonter dans l'air plusieurs années aprés. Le site est actuellement une zone pavillonnaire.
Le but de l'enquête est précisément de "lever les doutes" (c'est le terme officiel de cette étude) sur une possible source d'exposition locale qui serait commune à l'ensemble des cas de cancers de l'enfant signalés.
Selon les données provisoires de l'ARS Pays de la Loire 14 enfants ont été atteints de cancer dont 3 sont aujourd'hui décédés dans le secteur concerné. La zone géographique de l'étude comprend 7 communes du sud de la Loire Atlantique: Sainte-Pazanne, Rouans, Port-Saint-Père, Saint-Mars-de-Coutais, Machecoul-Saint-Même, Villeneuve-en-Retz, St-Hilaire-de-Chaléons.
