Les chiffres de l'épidémie semblent marquer le pas dans les Pays de la Loire, attention, ce n'est pas la fin de l'épidémie loin de là, mais une petite lueur rassurante dans le ciel plombé de ce mois de février. Vaccination et prévention restent les deux piliers de la lutte contre le coronavirus.
Les chiffres de l'épidémie de covid-19 communiqués par l'Agence Régionale de Santé des Pays de la Loire montrent-ils un début de ralentissement de l'épidémie dans notre région ?
Les principaux indicateurs sont en baisse, le nombre des personnes vaccinées augmente, pour autant le nombre des décès ne ralentit pas, plus 51 personnes entre le 5 et le 9 février. En France le cap des 80 000 morts a été franchi.
Faut-il voir le signe que les mesures de prévention individuelles, gestes barrières, et collectives, couvre-feu, ajoutées à la vaccination des personnes les plus âgées, exposées ou fragiles, commencent à porter leurs fruits ?
Chiffres en baisse sauf à Cholet
Dans les Pays de la Loire, entre le 5 et le 9 février, le taux d'incidence "tous âges" est passé de 162,5 cas pour 100 000 habitants à 140,6 cas. Concernant les plus de 65 ans, ce taux d'incidence est passé de 172,9 cas pour 100 000 habitants à 144,1 cas.
Le taux de positivité sur la même période est passé de 5,8 à 5,2 tests positifs pour 100 tests réalisés. Ces chiffres sont des chiffres régionaux. Dans les départements, la même tendance baissière peut-être observée, à l'exception toutefois de la Sarthe, où le nombre de tests positifs reste stable de 6,5 à 6,4.
Dans les agglomérations, Cholet reste sur un niveau haut à 7% de tests positifs, quand les autres agglomérations ne dépassent pas 4,9 à Nantes ou 4,5 au Mans. La Roche-sur-Yon étant la ville où le virus circulerait le moins vite, avec 3,1% de tests positifs.
Cholet étant aussi, par le taux d'incidence, la seule agglomération ligérienne où les taux d'incidence progressent chez les plus de 65 ans de 184 cas pour 100 000 personnes à 198 cas, et tous âges confondus, de 225 à 227 cas pour 100 000 habitants. Alors que cet indicateur est à la baisse dans toutes les autres agglomérations. L'ARS n'avance pas d'explication à ce phénomène, c'est un constat.
Le nombre des hospitalisations baisse sensiblement de 1 007, le 5 février, à 982, le 9 février dans la région. Mais augmente de 2, de 83 à 85 en Mayenne, et de 16, de 284 à 300 en Loire-Atlantique. Le nombre des personnes en réanimation passe de 105 à 98 sur la région.
La vaccination
L'ARS ne communique pas d'informations sur la possibilité de prendre de nouveaux rendez-vous pour la vaccination. Elle assure que les personnes ayant reçu la première injection pourront recevoir la seconde dans les délais impartis. Il convient donc de régulièrement relancer une demande de prise de rendez-vous pour une première injection.
Le vaccin AstraZeneca commence à être prescrit pour les professionnels de santé de moins de 65 ans.
Les indicateurs du niveau de l'épidémie
Les variants
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