Suite à des menaces terroristes reçues via l'Espace Numérique de Travail (ENT) à destination des lycéens, la décision a été prise ce jeudi matin 28 mars par la présidente de la Région et la rectrice de l'académie de couper l'accès à la plateforme aux élèves des Pays de la Loire.
Les lycées des Pays de la Loire avaient - jusqu'à présent - échappé à la vague de cyberattaques visant les établissements du secondaire en France.
Ce n'est plus le cas depuis ce matin. Le lycée Jean Perrin à Rezé, dans la banlieue de Nantes (Loire-Atlantique), a été, lui aussi, victime d'une attaque via l'Espace Numérique de Travail (ENT). Des menaces terroristes ont été proférées.
Plus choquant, une vidéo de décapitation a aussi été transmise aux lycéens. Selon le rectorat, "Les élèves et les personnels du lycée Jean Perrin ont été sécurisés et la Région des Pays de la Loire, en accord avec le rectorat, a convenu de prendre toutes les mesures pour sécuriser le lycée et l'ENT pour limiter l'ampleur de la cyberattaque".
Concrètement, la présidente de la Région, Christelle Morançais, et la rectrice de l'académie, Katia Béguin, ont pris la décision de couper l'accès des lycéens à la plateforme ENT.
🔴J’ai pris la décision ce matin, avec la rectrice d’académie, de couper l’accès des lycéens à la plateforme ENT après que des messages contenant des menaces terroristes et une vidéo de décapitation ont été reçus par des élèves du lycée Jean Perrin de #Rezé.
— Christelle MORANÇAIS (@C_MORANCAIS) March 28, 2024
La police est sur…
Intervention de la police, évacuation et reprise des cours
Les messages ont été envoyés durant la nuit et c'est un lycéen qui a averti le commissariat vers 7 h ce jeudi matin. La police s'est rendue sur place, le lycée Jean Perrin a ensuite été évacué avant une reprise des cours à 9 h 15.
Depuis quelques jours, une vague de cyberattaques a touché des lycées, notamment en Ile-de-France, Hauts-de-France et dans le sud de la France.
Sur le territoire, entre le 18 et 24 mars, près de 130 établissements ont été ciblés par des actes malveillants visant les Espaces Numériques de Travail (ENT). Ces situations ont toutes été signalées à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) et à l'autorité judiciaire.