Ce sont des cheffes et des chefs d'entreprises, originaires de Loire-Atlantique et de Vendée qui se sont réunis sur des valeurs nouvelles pour créer Ruptur. Ou comment créer collaborativement un modèle économique respectueux du bien commun.
Assurément ceux là par leur état d'esprit sont dans le monde d'après. Et avec plusieurs coups d'avance. Car l'association est née en 2018 ! "Ruptur veut créer concrètement et collaborativement un modèle économique environnemental, social et sociétal pour le bien commun, pour la planète, pour l'avenir de nos enfants", affirme Stéphanie Arnoux-Perrotin, la directrice de l'association.
Ne pas se contenter de reproduire l'existant dans la vie des entreprises mais bien y ajouter concept nouveau de méthode comptable qui ajoute les chapitres de la performance sociale et de la performance environnementale à celui de la performance économique.
Ruptur veut partager cet idéal, et mieux encore permettre à d'autres porteurs de projets de les mettre en œuvre. En les aidant à prendre pied dans le monde de l'entrepreneuriat pour démarrer des projets innovants.
Un label Ruptur
Forte de 90 membres, l'association s'appuie sur un réseau de personnes diverses. Cheffes et chefs d'entreprises, étudiants, particuliers, collectivités publiques, écoles, "nous insistons sur l'aspect trans-générationel également, notre mission d'intérêt général doit nous conduire à un travail collectif sur des enjeux communs".
Un label a été créé et Ruptur vient de désigner les six premiers lauréats, œuvrant pour une économie créative, environnementale et inclusive. Six entreprises soutenues par des garants chargés de veiller à l'évolution des projets retenus.
Ainsi Alegina (Vendée), Les réparables (Vendée), Waste me up (Landes), E-Neo (Vendée), Revisit (Maine-et-Loire) et Celerifere (Vendée) vont bénéficier des soutiens et appuis de garants expérimentés dans le nouveau modèle "d'économie bleue" théorisé par Gunter Pauli et porté dans les Pays de la Loire par l'association Ruptur.
"Les questions environnementales, ou sociales, ne doivent pas être des contraintes, mais des opportunités pour se développer, profiter au bien commun", souligne Stéphanie Arnoux-Perrotin.
Les six projets labellisés Ruptur :
Alegina, recyclage des coquilles d'huitres au Poiré-sur-Vie
Les Réparables, réparation de textiles aux Essarts-en-Bocage
Wast me up, réutilisation des "drêches de bière en écomatériaux à Saint-Geours-de-Marenne
E-Neo, conversion de véhicules thermiques à l'électricité et piles à combustibles aux Brouzils
Revisit, mobilier de bureau en réemploi à Trélazé
Celerifere, trottinette éco-conçue et réparable à Dompierre-sur-Yon