Trois hommes, âgés de 21, 49 et 56 ans, devaient être jugés ce lundi après-midi devant le tribunal correctionnel de Nantes pour des violences à l'encontre d'une famille supportrice de l'OM au stade de la Beaujoire, le 1er septembre. Le père avait subi un infarctus dans les tribunes avant d'être conduit à l'hôpital.
Les prévenus, âgés de 21, 49 et 56 ans, seront finalement jugés le 29 janvier 2025. Ils sont poursuivis pour des violences commises lors d'une manifestation sportive, aggravées par plusieurs circonstances : pour avoir été commises en réunion, pour partie avec arme par destination et pour partie sur un mineur âgé de moins de quinze ans.
"Toute la famille est encore très choquée, notamment le petit garçon de 6 ans. Leur état d'esprit, c'est de se reconstruire et d'obtenir des réponses. Elles seront tardives, mais ils les auront", a déclaré Me Etienne Boittin, avocat de la famille, partie civile au procès.
Inconnus des services judiciaires
Les trois prévenus sont "insérés professionnellement et non connus des services judiciaires", avait précisé le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul, après la garde à vue des trois prévenus le 11 janvier dernier.
"Mon client reconnaît partiellement les faits : il reconnaît des insultes, mais pas de violences physiques, a déclaré à l'AFP Me Samy Robert, avocat du plus jeune prévenu, avant l'ouverture du procès. Il est désolé pour ce père de famille, il s'est laissé entraîner par un mouvement de foule".
Lors de ce match joué le 1ᵉʳ septembre, la famille, venue de Donges près de Saint-Nazaire et dont le petit garçon de six ans portait un maillot de l'OM, avait alors été violemment prise à partie par des supporters du FC Nantes.
Elle avait notamment été la cible de "crachats, insultes, bières jetées au visage", avait dénoncé la maman au lendemain des faits sur le réseau social X (anciennement twitter). Le père, âgé de 39 ans, avait tenté de s'interposer, avant de faire un malaise cardiaque dans les tribunes. Il avait été transporté en urgence à l'hôpital.
Ces évènements avaient été condamnés par les deux clubs.
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