C'est une information relayée par le Télégramme. Loïg Chesnais-Girard aurait répondu par l'affirmative au groupe d'opposition. Le président de la région Bretagne voudrait s'appuyer sur un groupe de travail. François de Rugy, Nantais, président de l'Assemblée Nationale serait dans les petits papiers.
Le débat fait toujours rage dans la capitale de Loire-Atlantique : Nantes fait elle partie de la Bretagne ? Si la question peut parfois prendre les airs d'une boutade, des élus ont bien l'intention de remettre le débat sur la table.
Ils sont de droite et du centre, plutôt régionalistes et veulent aller vite.
Le Télégramme relaie les propos qui se seraient tenus lors d'une session du conseil régional breton ce vendredi 16 février. Ce groupe aurait déposé un amendement pour débloquer 500 000 euros.
Le tollé n'avait pas l'air d'être loin - la majorité a rejeté la proposition de création d'une nouvelle mission, reporte le Télégramme -, mais le président de la région les a pris au sérieux.
S’il y a besoin d’affecter 500 000 € sur cette mission, on va les trouver ! Vous êtes co-présidente du groupe de travail, proposez-moi !"
aurait déclaré Loïg Chesnais-Girard en s'adressant à Isabelle Le Bal, Quimpéroise élue "Le choix de la Bretagne", et évoquant un groupe de travail présidé par Jean-Michel Le Boulanger. Sous condition que les Pays de la Loire en fassent autant.
Quid des Pays de la Loire ?
Concrètement, la réforme constitutionnelle pourrait être l'occasion rêvée. François de Rugy, Nantais, député de Loire-Atlantique, et désormais président de l'Assemblée, est considéré comme un partisan de la réunification de la Bretagne et défenseur des langues régionales. Selon le Télégramme, un courrier lui aurait été envoyé pour rencontrer les Bretons au plus vite.
Il y a une révision de la Constitution, on lui dit chiche !
De son côté, François de Rugy évoquait en novembre 2017, dans les colonnes de 20 minutes la ratification de la Charte des langues régionales. Il avait aussi déclaré :
On ne va pas refaire la carte des régions une énième fois, mais il y a des corrections à apporter. Je plaide fortement dans ce sens. Pour l'Alsace, mais aussi pour l'ouest et le centre. Entre la Bretagne, les Pays de la Loire et pour la région Centre-Val de Loire : de ces trois régions, il faut en faire deux.
A noter que dans le même temps, les questions régionalistes sont à l'ordre du jour pour le gouvernement, avec la situation de la Corse en tête de gondole.