La polémique continue sur le terrain politique après les dégradations qui ont émaillé la manifestation anti extrême-droite, une manifestation organisée en soirée le vendredi 21 janvier à Nantes. La présidente de la Région des Pays de la Loire demande officiellement au Ministère de l'Intérieur la dissolution du mouvement d'extrême-gauche Nantes Révoltée.
La lettre datée du lundi 24 janvier 2022 est adressée à Gérald Darmanin.
La présidente de Région argumente sa demande en ces termes:
"Le défilé organisé « pour la justice sociale » s’est rapidement transformé en manifestation violente contre l’Etat et la police."
"Au cours de cette soirée, de nombreuses menaces de morts ont été proférées contre les forces de l’ordre, des habitants ont été blessés et plusieurs commerces ont été vandalisés"
"Ces délits graves et inexcusables ont été relayés sur les réseaux sociaux du groupuscule d’ultra-gauche Nantes révoltée"
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Christelle Morançais écrit également : " Depuis plusieurs années, ce groupement de fait bien connu de vos services légitime les manifestations brutales et les saccages répétés du centre-ville. Présents dans tous les rassemblements qui dégénèrent violemment, ses membres contribuent à faire de Nantes la capitale des violences d’ultra-gauche en France.".
En conséquence, la Présidente de la Région des Pays de la Loire demande au Ministre de l'Intérieur "d’engager une procédure à l’encontre du groupement de fait d’ultra-gauche Nantes révoltée et des groupements affiliés, en vue de leur dissolution"
A la suite des dégradations subies dans le centre-ville de Nantes la maire de la ville Johanna Rolland avait également réagi sur le réseau social Twitter "Je condamne avec force les dégradations dont notre centre-ville a été l’objet et apporte mon soutien aux commerçants concernés."
Au cours de la soirée de la manifestation deux personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre, l'une a été placée en garde en vue.