Le procureur de la République de Nantes indique avoir reçu plusieurs plaintes de jeunes femmes qui ont été victimes de piqûres au bras ou aux jambes en discothèque ayant entrainé maux de tête, et perte de mémoire. Une enquête est ouverte.
Plusieurs jeunes femmes rapportent les mêmes faits. En discothèque, elles indiquent avoir été prises de vertiges, de maux de tête et pour certaines d'entre elles de perte de mémoire. Toutes présentent une trace de piqûre sur une jambe ou un bras.
"Une dizaine de personnes, exclusivement des jeunes femmes, nous signale ce type de faits", indique Renaud Gaudeul, le procureur de la République.
Des faits qui se seraient produits depuis quelques jours dans plusieurs discothèques de Nantes ou des environs. Nos confrères de Ouest-France relatent un récit identique à Rennes dans la soirée du jeudi 24 au vendredi 25 février.
Le procureur de la République de Nantes prend les choses très au sérieux en ouvrant une enquête pour "administration de substances nuisibles à la santé". L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de Loire-Atlantique.
Procéder rapidement à une analyse
Il invite les personnes qui seraient victimes de pareils faits à se manifester le plus rapidement possible auprès des gendarmes ou de la police. "Il s'agit d'effectuer au plus vite les analyses afin de déterminer si injection il y a eu et si oui, quel produit a été administré. L'analyse est utile seulement si elle est réalisée très rapidement, dans les 24 heures", souligne Renaud Gaudeul.
Dans le cas de la jeune femme rennaise, un suivi médical durant six mois permettra d'écarter tout risque d’infection transmissible par le sang.
Le procureur de la République, selon nos confrères de France Bleu, demande cependant à ne pas céder à la panique. "Il faut pouvoir confirmer les dossiers", dit-il. "On invite les clients à être vigilants tout comme les employés des boîtes de nuit." Une action de sensibilisation a été menée par les autorités dans les discothèques nantaises.