Un incendie a été volontairement allumé dans la nuit de dimanche à lundi à l'entrée du SUAPS, un équipement dédié à la pratique du sport sur le campus mais aussi à la tenue d'examens.
Dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie été allumé sur les deux portes d'entrée d'un bâtiment du SUAPS (service universitaire d'activité physique et sportive) à Nantes. Il a été rapidement éteint mais les dégâts occasionnés rendent le bâtiment inutilisable pour le moment.
Il n'y a aucun doute, il s'agit bien d'un acte volontaire car des inscriptions ont été retrouvées sur place indiquant que le geste avait pour intention d'empêcher la tenue des examens.
Des tags revendicatifs
"Partiels en distanciel ou pas de partiels du tout", "Examen sous Covid", "Foutage de gueule", figurent parmi les tags retrouvés sur les murs du gymnase, également sur un muret au niveau d'une entrée et à l'arrière du bâtiment, a indiqué la
police, selon l'AFP, qui ajoute que selon cette même source "à l'arrivée des pompiers, des poubelles étaient en feux devant deux portes d'entrée"
Cette halle, du située sur le campus du Tertre, accueille d'ordinaire les étudiants de STAPS. Mais son volume permet aussi d'y organiser les examens pour d'autres filières, notamment en cette période de crise sanitaire et de respect des distanciations.
"inadmissible, intolérable"
Dans un communiqué, l'université explique que "la présence de tags sur place montre l'intention des auteurs de l'acte d'empêcher la tenue des examens."
Venue sur place, Carine Bernault, la présidente de l'université s'est exprimée "Nous sommes profondément choqués, dit-elle, par cet acte criminel. C'est inadmissible, intolérable, rien ne peut justifier que l'on incendie un bâtiment public. Les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves (...) Nous nous réorganisons en ce moment même pour que les examens de cette première session prévue dans la halle du SUAPS se tiennent dans les meilleurs délais et dans le respect des conditions sanitaires."
La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a également réagi. "Une fois de plus l'expression d'une minorité a empêché la majorité des étudiants de passer leur partiel" a-t-elle dit, parlant d'un acte indmissible.
La halle devait notamment accueillir ce lundi matin 400 étudiants pour des examens de la filière sociologie.
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