Nantes : le théâtre Graslin occupé par les intermittents du spectacle

Une quarantaine d’intermittents, artistes et techniciens, occupent depuis ce mercredi 10 mars le théâtre Graslin à Nantes. Une action coup de poing pour demander la réouverture des lieux culturels.

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"Il y a urgence… Entrons en en résistance !" Le slogan porté par le collectif "Culture en lutte" a été entendu. Depuis ce mercredi, les intermittents de la région nantaise ont investi le théâtre Graslin, au cœur de Nantes, en soutien à leurs collègues parisiens qui occupent le théâtre de l’Odéon depuis le 4 mars dernier.

"Maintenant, on ne part plus d'ici ! C'est un mouvement qui est partout en France, on a besoin d'engagements forts pour la culture", a déclaré Martine Ritz, comédienne et membre du syndicat français des artistes CGT.

En grande difficulté en raison de la pandémie, les acteurs du secteur culturel réclament un calendrier de réouverture des salles de spectacle, des cinémas et des musées et "un budget ambitieux pour relancer l’emploi dans tout le secteur du spectacle vivant".

"L’art, fondamentalement, c’est du poil à gratter. Les gens ont besoin qu’on vienne les titiller, qu’on leur donne des émotions, qu’on les fasse rire, qu’on les fasse pleurer. Ils sont en manque absolu, exactement comme nous on est en manque d’être face à eux", explique Martine Ritz. "Non seulement les gens nous soutiennent, ils nous réclament, ils nous veulent." Comme au théâtre de l'Odéon, des agoras auront lieu chaque jour. Les artistes et techniciens invitent le public à les rejoindre.

Les intermittents du spectacle demandent également "la prolongation de l’année blanche tant qu’une reprise de l’activité pleine et durable ne sera pas actée par les organisations syndicales représentatives des employeurs et des salariés" et la supression du projet de réforme de l'assurance-chomâge.

Présent sur place, Aymeric Seassau, adjoint au maire de Nantes en charge de la culture, a dialogué avec les protestataires. "J'ai bien conscience que le temps presse et que les réponses ne sont pas apportées au monde culturel, nous partageons vos angoisses", a indiqué l'élu communiste.

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