La crise sanitaire avait ralenti leur activité, c'est à la hausse du prix des carburants que les chauffeurs de VTC doivent faire face désormais. Ils ont organisé ce lundi 28 mars une opération escargot sur le périphérique nantais. Ils réclament des aides au gouvernement.
Ils ont pris le volant autour de Nantes de bonne heure ce lundi 28 mars. Les chauffeurs de VTC voient leurs revenus rétrécir avec la hausse du prix des carburants. Pour nombre d'entre eux, dont le salaire se situe entre 1200 et 1500€ mensuels, les fins de mois sont de plus en plus difficiles.
"Je dépense 1000 à 1200€ de gazole par mois, avant j'en dépensais 700, 750. On essaye tous d'arrêter avec les applications qui prennent 25% du montant des courses, mais développer une clientèle privée ce n'est pas facile, il y a de la concurrence", constate Freddy Guilbert.
Oubliés du transport des personnes
Les chauffeurs VTC sont exclus du plan de résilience de 400 millions d'euros destinés aux transports. Ils attendent une aide spécifique du gouvernement.
"On demande la récupération de la TICPE (Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) et une indemnité pour couvrir l'augmentation du prix des carburants. Nous voulons bénéficier des mêmes avantages que les routiers. Les ambulanciers et les VSL ont bénéficier de 300€ dans le cadre du palan de résilience, nous sommes les oubliés de cette activité du transport des personnes", déplore David Tan.
En Loire-Atlantique, 450 chauffeurs sont titulaires de la carte VTC. Leur métier, très dépendant des plateformes qui les font travailler ne va pas fort, nombre d'entre eux pensent laisser la voiture au garage.