Les élus nantais votent ce vendredi un train de mesures pour limiter les effets des locations saisonnières via les sites participatifs, comme Airbnb.
La progression des logements nantais mis en ligne sur la plateforme de location participative Airbnb est croissante. Leur nombre a augmenté entre 2016 et 2017 de 2 200 à 3000.
Pour limiter les effets pervers de ces locations temporaires qui ont tendance à impacter le marché locatif et les hôteliers, la municipalité vote ce 22 juin trois mesures principales.
Comme à Paris et Bordeaux depuis le 1er mars 2018, les loueurs nantais devront s’enregistrer sur un site géré par la mairie. Cette mesure, effective à compter du 1er janvier 2019, permettra aussi de vérifier que les loueurs ne dépassent pas les 120 jours de location autorisée par an.
► Le reportage d'Olivier Quentin et Jean-Pierre Brénuchon
Quant aux loueurs qui mettent en ligne plusieurs biens, la municipalité demandera des mesures de compensation. A partir du troisième logement, le propriétaire sera dans l’obligation d’acheter un local commercial pour le transformer en logement pérenne.
La taxe de séjour, actuellement de 0,65 cts, sera calculée sur le montant de la location. A compter du 1er janvier 2019, la commune percevra 3% des nuitées.