Mercredi 14 février, Nantes Métropole, la Ville et l'Etat ont annoncé une opération de désamiantage dans le courant de l'année 2018 qui obligera le relogement de 510 agents. En août 2017, une première intervention avait obligé 300 salariés à déménager.
L'épisode de l'amiante n'est toujours pas clos à la Tour de Bretagne de Nantes. Mercredi 14 février se tenait un conseil syndical réunissant Nantes Métropole, la Ville et l'Etat en tant que co-propriétaires et employeurs de 510 des 800 personnes travaillant au sein du bâtiment.
Suite aux derniers rapports qui ont dévoilé la présence de poussières d'amiante dans les gaines de désenfumage, la décision a été prise de reloger les salariés de la Tour "avant fin décembre pour les agents de l'Etat". L'amiante étant présent uniquement dans les gaines de désenfumage, il n'existe "aucun risque sanitaire pour le personnel et les usagers de la Tour Bretagne", selon la préfecture de Loire-Atlantique.
Dans l'après-midi, peu avant le conseil syndical, une trentaine de salariés de la Tour, à l'appel des syndicats, s'étaient réunis dans le hall pour remettre une motion aux co-propriétaires, a rapporté le quotidien Ouest-France.
En février 2017, la société en charge de l'entretien de la Tour de Bretagne avait déjà repéré la présence de ce minéral hautement cancérigène. En août, cinq étages avaient dû être évacués pour une première opération de désamiantage, soit près de 300 agents des Finances publiques et de la Direction du travail déplacés.