Les animaux de cirque sont-ils maltraités ? C'est ce que pensent des associations qui manifestent régulièrement autour des chapiteaux.... Une pétition a été lancée pour demander à la ville de Nantes de prendre position contre ces cirques traditionnels.
Fréderic Edelstein, dompteur de lions, est l'héritier de Pinder. Avec ses 12 lions blancs, il propose un numéro exceptionnel. Mais pour exercer sont talent, il a du changer d'enseigne. Désormais, il travaille chez Médrano. son père ne voulait plus d'animaux dans son cirque. aujourd'hui, il ne comprend pas qu'on veuille interdire les animaux dans les cirques."Moi je vis avec mes lions", explique le dompteur, "pour me permettre la figure où les lions viennent se coucher sur moi et où ils réclament, en plus de ça, des câlins, je vous assure que si j'étais une brute, jamais ils ne viendraient se coucher sur moi."
Les lions de Frédéric Edelstein, cirque Medrano, décembre 2018
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© France 3 Pays de la Loire
"Ça se manifeste par de la stéréotypie, ce sont les mouvements répétitifs", explique Cynthia du Collectif Nantais Pour les Animaux, "on peut voir, en observant un peu, les fauves qui tournent en rond dans leur cage. les éléphants, ça va plutôt être des balancements de la tête de droite à gauche."
28 000 personnes ont signé la pétition du collectif pour faire interdire ces cirques traditionnels à Nantes. Pour elles, les cirques sont des lieux de souffrance pour les animaux.Ce sont des comportements qui manifestent un dépression, une apathie physique, du stress, de la peur - Cynthia du CNPA
28 pays ont déjà interdit l'utilisation d'animaux sauvages. En France, une centaine de villes ont formulé des voeux d'interdiction comme Sucé-sur-Erdre. A Nantes, la mairie ne s'est pas encore prononcée.
Selon un sondage de l'Ifop, 67% des français sont favorables à l'interdiction des animaux sauvages dans les cirques. Cette tradition vieille de 250 ans a-t-elle encore un avenir ou devra-t-elle s'adapter ? Réponses dans les prochaines années.
Quant au cirque Medrano, il est installé à Nantes jusqu'au 6 janvier.
►Le reportage de notre rédaction