Fin novembre, un individu équipé d'un lapidaire avait sectionné un poteau équipé d'une caméra de surveillance urbaine, dans le quartier des Dervallières à Nantes. Des faits qui se sont répétés par trois fois.
Qui peut bien en vouloir aux caméras de vidéo-surveillance de Nantes ?
Mercredi, vers 2 heures du matin, le CSU, le centre de supervision urbaine de Nantes, repérait trois individus.
L'un d'eux s'attaquait à l'aide d'une meuleuse, au poteau d'une caméra de video-surveillance située rue Daumier dans le quartier des Dervallières. Il commençait ensuite à en découper un autre rue Bertreux, située 200 mètres plus loin.Dans le nuit de mercredi à jeudi, le poteau supportant une caméra de vidéo-surveillance était, à son tour, scié à la base rue Champlain, dans le nord de la ville, aux environs de 2h du matin.
Déjà, dans la nuit du 25 au 26 novembre dernier, un individu, équipé d'une meuleuse portable, était repéré par le CSU en train de cisailler le poteau d'une caméra de vidéo surveillance, rue Jacques Callot à Nantes, dans le quartier des Dervallières.
Lorsque les policiers sont arrivés, l'individu était parvenu à mener son projet à son terme, et le poteau s'était écroulé sur deux véhicules en stationnement.
Une enquête avait été ouverte dès les premiers faits.