Nantes : le resto-basket se termine au violon

L'homme avait flashé sur la carte de la brasserie La Cigale. Pourquoi pas. Il n'avait pas l'intention de payer la note des plats et des boissons consommés dans la célébre brasserie nantaise. Il a tenté la pratique du resto-basket mais les employés sont restés collés à ses semelles.

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Avoir envie de se faire un resto un samedi soir est quelque-chose d'assez compréhensible. 

Préférer un décor sympathique, réputé pour son histoire, également.

Envisager d'accompagner les plats d'une bonne bouteille fait partie du plaisir.

Partir sans payer en revanche...

C'est ce qu'à fait ce client le soir du samedi 21 septembre. Avait-il besoin de se remonter le moral avec l'arrivée de l'automne ? Il a choisi de s'assoir à une table de la brasserie La Cigale, place Graslin, à Nantes. 

Et il a fait son choix sur la carte mais surtout sur la carte des vins. 
 

Un Dom Pérignon


La cave de la brasserie est riche de quelques bonnes bouteilles, "de véritables stars" aime à dire le responsable, Yannick Curty.

L'homme, bien que seul, a commandé une bouteille de Dom Pérignon. Vin pétillant dont la légende dit qu'il fut le premier champagne. La bouteille servie au client ne datait pas du XVIIème siècle mais valait plus qu'une bolée de cidre. 

Vers 23h, à la fin du repas, au moment de payer, l'homme a tourné les talons et pris ses jambes à son cou. 

Vous savez, c'est ce qu'on appelle le resto-basket. Autrement désigné dans le code pénale par le délit de filouterie à l'article 313-5.
 

Suivi par deux salariés de la Cigale


Deux membres du personnel dont la vigilance pétillait au moins autant que le vin filouté décidèrent de suivre le maraud et alertèrent les bleus pour qu'ils se saisissent de l'amateur de vin blanc.

"Il est reparti menotté et a été placé en garde-à-vue" précise Yannick Curty qui a bien l'intention de réclamer son dû à savoir 444 €, pétillant compris.

La pratique est moins répandue qu'on ne pourrait le penser. Le resto-basket reste assez rare se rassure le restaurateur nantais qui réfléchit cependant à changer certaines pratiques. 

Comment refuser à un client une bonne bouteille sous prétexte qu'on subodore qu'il poussera le bouchon trop loin et tentera de partir sans payer le flacon ?

Le délit de faciès point son nez. 
 

Payer d'avance


Yannick Curty envisage donc, au delà d'un certain prix, de faire payer d'avance le client.

Ne pourront donc s'offrir les meilleurs millésimes que ceux qui pourront les payer.

Encore une histoire de cigale et de fourmi...



 
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