Depuis mercredi, les policiers nantais se font entendre jour et nuit, avec des défilés de voitures sirènes hurlantes, ou des rassemblements devant la préfecture. Ils n'ont pas apprécié les propos tenus par Emmanuel Macron, reconnaissant des contrôles au faciès. Et le font savoir.
Troisième jour de mobilisation pour les policiers nantais. Après les différents défilés de voitures, sirènes hurlantes mercredi et jeudi, les membres des forces de l'ordre se sont à nouveau retrouvés ce vendredi en début d'après-midi devant la préfecture et devant le commissariat de police central.
Les membres de la compagnie départementale d'intervention ont déposé leurs casques et équipements de protection au sol, devant la préfecture et se sont rassemblés en ligne face au bâtiment.
Le mouvement a débuté ce mercredi 9 décembre, en réaction aux propos tenus par Emmanuel Macron, reconnaissant des contrôles au faciès, dans une interview accordée à Brut. Des affirmations qui ont mis les policiers en colère.
Mais le contexte local, en particulier la manifestation de samedi 5 décembre où un policier a été brûlé par un coktail Molotov, contribue aussi du ras-le-bol des policiers.