Trois personnes ont été interpellées par la police de Nantes. Elles sont soupçonnées de se livrer à la revente de cocaïne sour la forme d'un "Uber Coke".
La brigade des stupéfiants de Nantes a procédé dimanche dernier à l'interpellation de trois personnes soupçonnées de se livrer à la revente de cocaïne sous la forme d'un "Uber coke"
Un homme prenait en charge les appels téléphoniques des clients. Après chaque appel, il contactait deux vendeurs, à leur tour chargés d’"effectuer les ventes de cocaïne auprès des divers consommateurs sur un créneau horaire compris entre 13h30 et 02h" du matin, expliquent les policiers nantais.
Une trentaine de ventes étaient ainsi repérées chaque jour par les policiers de la brigade des stups de Nantes. Chaque achat portait sur 0,5 à 5 grammes de cocaïne.
Selon les policiers nantais, ce sont quelque 200 grammes de cocaïne par semaine qui étaient écoulés par le trio, "voire 200 grammes tous les 4 jours".
Leurs points de deal étaient identifiés sur le centre-ville de Nantes dans les secteurs Hôtel Dieu, Duchesse Anne, Graslin.
15 590 euros dans des chaussettes
Déjà connus des services de police dans d'autres affaires de drogue, les trois hommes étaient tous originaires de Lyon. Craignant qu'ils ne "quittent définitivement le domicile identifié", les enquêteurs ont procédé à leur interpellation dimanche matin dès 8h, à leur domicile situé quartier Bottière.La perquisition des policiers a permis de mettre la main sur 200 grammes de cocaïne dans un frigo. Valeur de la marchandise, 14 000 euros. La brigade des stups a également trouvé trois autres grammes de cocaïne lors de la perquisition.
La somme de 15 590 euros a aussi été découverte dans des chaussettes.
Entendus par les policiers, les trois personnes interpellées ont nié les faits. Une trentaine de clients "tout milieu, toute profession", selon la police, ont été convoqués pour être entendus. Ils ont confirmé avoir acheté de la cocaïne au trio.
Les trois suspects ont été placés en garde vue. Au terme de leurs gardes à vue, ils ont été déférés en vue de l'ouverture d'une information judiciaire.