Alors que le premier Ministre est attendu pour poser symboliquement la première pierre du nouveau CHU de Nantes, ce 21 janvier, les syndicats sont mobilisés pour faire entendre leurs voix.
A l'appel des syndicats, des dizaines de manifestants se sont rassemblés dès 8h30 ce vendredi 21 janvier à proximité du site du futur Centre Hospitalier Universitaire de Nantes.
Les syndicats dénoncent le sous-dimensionnement du futur CHU. "Dès son ouverture Il ne pourra répondre à l’augmentation des besoins de santé de notre territoire", affirme la CGT dans un tract.
"La politique de fermeture des lits n’a jamais cessé, même dans ce contexte de crise sanitaire. 853 lits de médecine, chirurgie, obstétrique ont été supprimés dans notre région entre 2015 et 2020. Dans ce nouveau CHU, 65 autres lits vont être supprimés. C’est une situation aberrante", s'alarme Olivier Terrien, secrétaire général CGT-CHU Nantes.
Le syndicat estime que la construction du nouvel hôpital entrainera de lourdes contraintes budgétaires : "dans le meilleur des cas c’est plus de 600 millions d’euros d’encours de dette que nous allons devoir supporter contre moins de 200 millions d’euros aujourd’hui".
Malgré une invitation officielle pour l'inauguration, Olivier terrien s'est vu refuser l'accès au site sur décision du chef de cabinet du premier Ministre.
Le coût du futur CHU est estimé à 1,25 milliards d'euros, financé à hauteur de 400 000 euros par l'Etat. Le reste est financé pour moitié par l'hôpital sur ses fonds propres et pour moitié par un emprunt.