Une marche blanche était organisée au niveau national aujourd'hui et ce matin à Nantes pour aider les grands-parents à faire valoir leurs droits de visite. Un droit bafoué quand après le divorce compliqué de leurs enfants la cellule familale explose
L'histoire se déroule à Saint-Père-en-Retz. Mais elle pourrait avoir lieu partout ailleurs. Après un divorce compliqué l'ex belle-fille de Gilbert a tourné la page. Tant et si bien que voilà 4 ans qu'avec son épouse ils n'ont pas revu leur petits-fils. Depuis septembre, le juge des affaires familiale leur accorde un droit de visite et d'hébergement qui reste fragile, la mère a fait appel.
C'est très difficile sur un plan émotionnel. On cherche et on n'arrive pas à comprendre qu'on prenne les enfants en otage
Nicole, elle, monte des Cévennes, pour manifester sa colère. Mise à l'écart dès la naissance de sa première petite fille, en 2009, elle apprend la venue au monde de la deuxième par hasard, via les réseaux sociaux. Les trop rares rendez-vous imposés par la justice, avec son fils et sa brue tournent toujours au fiasco.
Pour, Delphine Boulois, la présidente de l'association EACEP, qui lutte contre l'exclusion parentale, la loi doit être réadaptée. Par manque de moyens, la justice est bien trop lente et cela fait des ravages.On porte nos enfants pendant 9 mois, et quand on les assigne en justice c'est un peu un auto destruction de nous même
Les procédures peuvent durer jusqu'à 9 ans. Moralement c'est fatiguant, financièrement c'est ruinant
C'est avec des peluches blanches qu'ils ont décidé de battre le pavé. Des nounours avec un nœud noir, en symbole de deuil.
Ce n'est pas que les papas qui sont dépourvus de leur enfant(s) pendant une séparation du couple. Marché blanche des grands-parents privés de leur petits-enfants en participation de l'EACEP (Ensemble, agissons contre l'exclusion parentale) pic.twitter.com/bsortnARiD
— Douglas Carnall (@JuliuzBeezer) 2 mars 2019