Des impatiences dans les mollets. C'est en ces termes que les victimes parlent de leur maladie : celle des jambes sans repos. Une maladie à dormir debout. Les neurologues du CHU de Nantes travaillent dessus mais pour l'instant on n'en guérit pas.
8 % des français souffrent de la maladie des jambes sans repos. En cause, le mauvais dosage de dopamine dans le cerveau.
"Lorsque je suis allongé et que j'ai des impatiences, des fourmillements, je suis obligé de me relever et de marcher" explique Michel Boussais. Il a été disgnostiqué en 2012 et est suivi par le CHU de Nantes. Il y consulte une neurologue deux fois par an.
Michel Boussais transmet à la neurologue tous les signes cliniques qu'il a lui-même relevés. Ces signes sont ensuite minutieusement analysés afin de lui prescrire les médicaments les mieux adaptés pour le soulager.
Le traitement médicamenteux de Michel contient du pramiprexole, une molécule qui régule la dopamine, en cause dans le syndrome des jambes sans repos.
Un médicament non remboursé car cette maladie n'est pas considérée comme suffisamment invalidante. Le traitement ne permet pas non plus d'éradiquer la maladie, seulement de soulager les patients atteints. En attendant que la recherche progresse, Michel est condamné à marcher la nuit sans repos...
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