VIDÉO. À la découverte de lieux interdits : les fantastiques animaux de la réserve du Muséum d’Histoire Naturelle

L.A Confidentielle (L.A pour Loire-Atlantique) est une web-série orchestrée par le média étudiant Nantais le VLIPP. Elle explore des lieux interdits du grand public et ultra contrôlés. Dans ce nouvel épisode, Alexis Ziane, comédien, nous propose d'entrer dans les entrailles des réserves du Muséum d’Histoire Naturelle à la découverte de fantastiques animaux.

Le Muséum d’Histoire Naturelle expose au public seulement 1 % de ses pièces qu’il entrepose dans un lieu gardé secret. Mammifères naturalisés, météorites, insectes… Les conservateurs de cette réserve immense veillent sur une collection de plus d’un million d’objets.

Peut-on y confier le corps de son chien mort ? Les animaux, proviennent-ils de braconnages pratiqués par les salariés de la réserve ?

Porte de Sainte-Luce, à côté de Nantes. Une haute clôture et des barbelés ceinturent ce hangar implanté dans une zone industrielle. Aucune fenêtre ne transperce les murs gris de ce banal entrepôt. Plusieurs caméras de surveillance pointent en direction du portail électrique. Dans son local, un agent de sécurité exige le dépôt de ses pièces d’identité. La visite se poursuit jusqu’à cette porte coulissante où nous accueille Luc Remy, le responsable du service Science et patrimoine du Muséum.

Pour ce deuxième épisode de L.A Confidentielle, notre (faux) journaliste lui a posé ses étranges questions...

500 000 spécimens d’insectes  

Un long et spacieux couloir mène aux salles de conservation qui abritent plus de 500 000 spécimens d’insectes, entre 100 et 200 000 échantillons de roches, plusieurs dizaines de milliers de vertébrés, naturalisés dont 10 000 oiseaux, et des centaines de milliers de planches d’herbiers…

À titre de comparaison, le Muséum d’Histoire Naturelle expose seulement quelques milliers de pièces : 700 oiseaux, 300 mammifères, quelques centaines de coquillages, 2 à 3000 pièces de sciences de la Terre.

"Dans les années 50-60, une grande partie des collections était exposée, mais aujourd’hui, on privilégie une sélection d’objets afin d’éviter de surcharger le public en information", explique Luc Remy.

Les responsables de collections mènent régulièrement des campagnes d’inventaires sur des collections avec l’aide de vacataires. En 2021 et 2022, un inventaire de plusieurs milliers de spécimens de minéralogie et d’entomologie (insectes) a été réalisé grâce au financement du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.

Une source d’inspiration pour les artistes

La réserve conserve de manière optimale l’ensemble des collections pour leur transmission aux générations futures. Les chercheurs et les étudiants y trouvent une mine d’informations scientifiques précieuses pour leurs études et les artistes, une grande source d’inspiration.

Enfin, le Muséum lui-même et d’autres musées français y empruntent des spécimens pour illustrer leurs expositions temporaires.

Les responsables de collections ont également pour rôle d’enrichir les collections par le biais d’acquisitions et de dons. De nombreux collectionneurs et naturalistes confient ainsi à la réserve du muséum le fruit de leurs travaux de recherche, témoignage du patrimoine naturel actuel.

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