Notre-Dame-des landes : nouvelle action juridique des anciens propriétaires de parcelles

Opposés au projet d'aéroport, une trentaine de propriétaires de parcelles situées sur le site retenu à Notre-Dame des Landes a toujours refusé de vendre ses terres. Expropriés en 2012, ils réclament la rétrocession de leurs terrains.
 

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Ce matin, une délégation d'anciens propriétaires de terrains situés dans le périmètre du projet d'aéroport, accompagnés de leur avocat Erwann Le Moigne a saisi la justice afin qu'elle ordonne la rétrocession de leurs terres et bâtiments.
Depuis le temps qu'ils s'opposent à Vinci-AGO et aux promoteurs du projet d'un futur aéroport à Notre-Dame des landes, les ex-propriétaires des parcelles, connaissent le code de la propriété et leurs droits sur le bout des doigts. Et la date du 18 janvier 2017 étaient pour eux particulièrement importante. 

Pourquoi ?

Les opposants se fondent sur l' article  L 421-1 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique qui précise : " Si les immeubles expropriés n’ont pas reçu, dans le délai de cinq ans à compter de l’ordonnance d’expropriation, la destination prévue ou ont cessé de recevoir cette destination, les anciens propriétaires ou leurs ayants droit à titre universel peuvent en demander la rétrocession pendant un délai de trente ans à compter de l’ordonnance d’expropriation. "

Or dans le cadre du projet de Notre-Dame des landes, " AGO n'a pas pris possession des parcelles expropriées, aucun travaux n'a commencé, aucun permis de construire n'a été délivré, aucun ouvrage en relation avec le projet aéroportuaire n'a été réalisé " indique l'avocat des requérants dans un communiqué de presse.

Les assignations portées ce matin au greffe du tribunal de Grande Instance de Saint-Nazaire, visent donc à contraindre l'État et le concessionnaire du futur équipement, Aéroports du Grand Ouest (AGO), filiale de Vinci, à restituer les terres agricoles et les bâtiments d'habitation expropriés par ordonnances le 18 janvier 2012. Un ensemble foncier qui représente quelques 140 hectares.

►Le témoignage d'un des propriétaires qui avait refusé de vendre ses terres à AGO-Vinci (reportage réalisé le 30/01/2017 )

©France 3 Pays de la Loire
Wilmans Toula/ Frédéric Grunchec

 

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