Notre-Dame-des-Landes : un homme grièvement blessé par une grenade sur la ZAD

Un homme a été grièvement blessé ce mardi 22 mai en ramassant une grenade sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, lors de heurts avec des gendarmes en marge des travaux de déblaiement de squats détruits. La procureure de la République de Saint-Nazaire, Sylvie Canovas s'est rendue sur la Zad.

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Selon les premiers éléments de l'enquête, des opposants s'en sont pris aux gendarmes mobiles qui sécurisaient ces travaux.
Pour se dégager, les forces de l'ordre ont répliqué par des jets de grenade.

C'est à ce moment-là que qu'un homme de 30 ans a eu la main arrachée en ramassant une grenade offensive GLI-F4, selon une source proche du dossier.

"Cet homme a été grièvement blessé à la main en ramassant une grenade et se trouve en cours d'évacuation vers un hôpital", a déclaré Sylvie Canovas, qui se rendait sur place. 
Son pronostic vital n'est pas engagé, selon une source proche du dossier.

Les faits se sont déroulés à proximité du lieu-dit de la Chateigne, un des habitats précaires évacués par les gendarmes la semaine dernière.
"La personne blessée a été trainée par les GM (gendarmes mobiles, ndlr) pour l'évacuer de la Chateigne, avant d'être emmenée en ambulance à 12h30 sur le chemin de Suez par la Saulce. Flics, hors de nos vies", pouvait-on lire sur le site internet de
la ZAD.

Lors d'une conférence de presse ce mardi vers 17h, les zadistes ont contesté la version des gendarmes, précisant que "le groupe était en train de fuir sous les tirs". "Il est impossible que cette personne ait tenté de relancer volontairement cette grenade", ont-ils ajouté.

► Le reportage de la rédaction


Les travaux de déblaiement portaient mardi matin sur les sites de la Chat-teigne et la Vosgerie, deux habitats démantelés la semaine dernière, selon la gendarmerie.
Les gendarmes ont dû dégager le chemin de Suez, qui était à nouveau jonché de barricades, pour accéder aux habitats démolis.

Dix "squats" ou lieux de vie ont été détruits ou évacués jeudi et vendredi dernier, après la destruction de 29 habitats début avril sur les 97 qui étaient recensés au total sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

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