La pont basculant du Petit Maroc, à Saint-Nazaire, est en position relevée depuis le 24 juillet dernier et le choc sur la structure provoqué par un navire.
Le 24 juillet dernier, le navire Harbour First percutait le pont basculant de l'écluse sud, quartier du Petit Maroc à Saint-Nazaire.
Depuis, l'ouvrage est levé 24h/24h et ne laisse plus passer les véhicules, coupant quelque peu le Petit Maroc de la ville, plusieurs zones endommagées ayant été identifiées sur le pont levant."Dès les dégradations constatées, l'instruction des procédures juridiques et techniques ont été engagées", précise le port de Nantes-Saint-Nazaire. L'entreprise Beaudin-Châteauneuf, spécialisée dans la construction de ponts et charpentes métalliques, a été mandatée dès la fin août.
Cette société procède actuellement à "un diagnostic complet à l'aide de technologies avancées afin de déterminer précisément le niveau de déformation de la structure et de ses impacts sur le mécanisme et le génie civil".
"Des déformations localisées de la structure métallique"
Des relevés géométriques ont été effectués dans le cadre du diagnostic complet de l'ouvrage, ainsi que "la modélisation de l'impact du choc juxtaposé sur les plans de l'ouvrage, puis par la vérification par calculs des conséquences de la collision"."Les premiers résultats ont permis de confirmer des déformations localisées de la structure métallique, au niveau des membrures inférieures et supérieures et des entretoises. Celle-ci étant fragilisée, elle ne garantit plus la sécurité de l’ouvrage, précise le port de Nantes-Saint-Nazaire, à ce stade, le pont doit conserver sa position levée".
"Des inspections approfondies complémentaires vont être réalisées au niveau des soudures. Des relevés précis des cotes vont également être menés pour s'assurer de l’exhaustivité des dommages et de la manoeuvrabilité de l’ouvrage. A l'issue de cette deuxième phase d'analyse, il sera nécessaire de réaliser des essais de fonctionnement et de poursuivre les expertises", précise le port.
Les conclusions des analyses sont attendues mi-septembre. Dans le cas où les dégradations seraient limitées au niveau de la structure, des réparations localisées par renforcement ou remplacement seraient effectuées. La remise en service de l'ouvrage pourrait alors avoir lieu à la mi-novembre.
Si des dégradations complémentaires sont décelées, ce délai de remise en service pourrait être rallongé.