Le Kin-Ball, kezako ? Créé au Québec en 1986, ce sport collectif rompt avec tous les codes traditionnels des jeux de balle. La Coupe du monde de la discipline qui se jouait aux Ponts-de-Cé, près d’Angers, a vu la (double) consécration du Canada.
La 10e Coupe du Monde de Kin-Ball s'est achevée par un doublé pour le Canada.
Les Canadiennes se sont imposées devant la Tchéquie et le Japon en début d'après-midi ce samedi. Juste après ce sont les Canadiens qui ont, à leur tour, remporté la finale, s'imposant devant la France et le Japon.
Un match à trois équipes
Imaginé par un professeur de sport québécois pour motiver les jeunes à pratiquer une activité sportive, le Kin-Ball se joue à trois équipes de quatre personnes sur un terrain carré de 21 mètres de côté.Les parties se jouent avec un ballon pesant 800 grammes, léger donc mais cependant encombrant puisqu’il mesure 1,22 mètre de diamètre. Ensuite, il faut tout faire pour que la balle ne touche pas terre, lors de phases de jeu rapides qui ne durent pas plus de 10 secondes.
Les équipes du Japon, du Canada et de Belgique -10e Coupe du monde de kin-ball, aux Ponts-de-Cé
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© Fanny Borius / France Télévisions
Aux Ponts-de-Cé, ce sont 11 nations et 500 joueurs qui se sont affrontés pour une place en finale, devant 10 000 spectateurs.L'équipe masculine française est championne d'Europe et l'équipe féminine vice-championne d'Europe. Le nombre de licenciés est encore faible, environ un millier en France, mais la pratique se développe selon la fédération qui annonce quinze à vingt mille pratiquants dans l'hexagone.