Angers : Coronavirus, les masques sanitaires de la société Kolmi s'arrachent

Un premier Français, un homme de 60 ans, est mort la nuit passée du Coronavirus. Les recommandations d'usage pour tout virus sont rappelées.  Parallèlement, à Angers, l'usine Kolmi, qui fabrique des masques sanitaires, fonctionne sans interruption.

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La quête de masques a commencé en France. La demande s'annonce forte notamment sur le modèle FFP2, présenté comme étant le plus efficace contre le coronavirus. 

A l'usine Kolmi, dans l'agglomération angevine, c'est une véritable course contre-la-montre qui s'est engagée pour répondre à la demande.

"On ne peut pas augmenter la vitesse comme on le souhaiterait", explique Gérald Heuliez, directeur général de Kolmi-Hopen, ajoutant, "on ouvre juste beaucoup plus d'heures machine disponibles et donc on travaille 24 heures sur 24, 7 jours/7".

La production a quintuplé, 35 salariés supplémentaires travaillent pour assurer les cadences. 

Le site affiche une production  d'un million de masques par jour. Certains destinés au marché français, mais pas tous.  

"On livre le plus souvent, quand on peut choisir où il y a le risque donc dans un hôpital, peut-être en Italie, peut-être en Chine, peut-être en Corée. On ne peut pas répondre toute la demande", reconnait Gérard Heuliez.

Le ministère de la Santé a déjà passé commande auprès des fabricants français. A eux quatre, ils doivent fournir près d'1,3 million de masques chaque jour pour le personnel médical français. 

Les particuliers, eux, doivent faire le tour des pharmacies. 

Dans cette officine près de la frontière italienne, il ne reste plus qu'une centaine de masques, "on a vendu plus de 700 masques en deux jours déjà. C'est quand même assez impressionnant". 

Certaines pharmacies sont déjà en rupture de stock.  L'afflux de demandes ces trois derniers jours entraîne d'ores et déjà une explosion des tarifs. 

Vendus 1 à 2 euros habituellement, ces masques ont vu leur prix multiplié par 10 chez certains revendeurs. 
 

Les préconisations du ministère de la Santé

"Le Directeur général de la Santé annonce ce mercredi 26 février trois nouveaux cas d’infection à coronavirus, confirmés dans la nuit du 25 au 26 février, dont un homme de 60 ans, hospitalisé à Paris et décédé dans la nuit. Au total, 17 cas ont été confirmés en France depuis le 24 janvier", précise le ministère de la Santé, dans un communiqué publié ce 26 février.

Parmi les 5 nouveaux cas diagnostiqués depuis le 25 février, une Franco-chinoise de 33 ans, de retour de Chine, hospitalisée à Paris, un Français de 64 ans, de retour de Lombardie et hospitalisé à Annecy, un Français de 55 ans, hospitalisé à Amiens. Il est en réanimation. 
 
Un Français de 36 ans, de retour de Lombardie, est hospitalisé à Strasbourg. Le Français de 60 ans, hospitalisé à Paris dans un état gravissime, est décédé ce mercredi.


Toute personne ayant séjourné dans une zone de circulation active du virus doit désormais, dans les 14 jours suivant son retour :

  • Surveiller sa température 2 fois par jour
  • Porter un masque chirurgical en présence de son entourage et en dehors du domicile
  • Réduire les activités non indispensables et la fréquentation de lieux où se trouvent des personnes fragiles
  • Se laver les mains régulièrement
  • En cas de fièvre ou sensation de fièvre, toux, difficultés à respirer
  • Contacter rapidement le SAMU centre 15 en signalant le voyage
  • Ne pas se rendre directement chez le médecin, ni aux urgences de l’hôpital
Une plateforme n° Vert est disponible 7 jours sur 7, de 8h à 21h, pour répondre aux questions non médicales : 0800 130 000 (appel gratuit).

Pour le moment, en Pays de la Loire, seuls le CHU de Nantes et d’Angers sont capables d’accueillir les patients possibles et confirmés de Coronavirus. L'Agence régionale de la santé précise que "d’autres établissements de la région pourront prochainement les accueillir".

Le CHD Vendée à La Roche-sur-Yon fait partie des établissements dits de "2ème ligne" identifiés par le Ministère de la Santé et qui sont désormais mobilisés pour accueillir des patients atteints du coronavirus.

 

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