La galerie Dityvon et la médiathèque Toussaint d'Angers exposent le travail de la photoreporter Camille Lepage. La jeune angevine de 26 ans a été assassinée en Centrafrique. Elle était promise à un grand avenir.
C'est sa mère Maryvonne qui est derrière ces deux initiatives. Depuis 2014, elle n'a de cesse de faire revivre l'esprit et l'énergie de Camille Lepage, partie en Afrique comme journaliste indépendante afin de témoigner des populations oubliées qui souffrent de la guerre. Elle a créé une association pour continuer la mission que s'était assignée Camille, une aventurière au coeur noble.
"Une pure colère" à la galerie Dityvon
Cette première exposition est à découvrir jusqu'au 2 juillet à la bibliothèque universitaire Saint -Serge met en lumière les 120 photographies publiées en 2017 dans le livre du même nom édité aux éditions de la Martinière.
Des photos engagées pour refuser les conflits qui ravagent l'Afrique, pour crier la réalité des violences et pour mettre des visages sur des populations innocentes. Bref, pour humaniser l'inhumain.
"Une fragile poésie" à la bibliothèque Toussaint
Cette deuxième exposition mêle les photos de Camille Lepage à celle de Leila Alaoui, une photographe et vidéaste franco marocaine de 33 ans, elle aussi très engagée et morte en mission pour Amnesty International le 15 janvier 2016 à Ouagadougou, victime d'une attaque terroriste.
Un film sur la vie de Camille Lepage réalisé par Boris Lojkine, tourné en partie à Angers et en Centrafrique, est annoncé pour l'automne.