L'urgentiste Nicolas Bonnemaison, qui avait été jugé et acquitté en juin par la cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques pour avoir "empoisonné" sept patients en fin de vie, lors d'un procès au fort retentissement, sera rejugé en appel par la cour d'assises du Maine-et-Loire, à Angers.
Le parquet général de Pau a été avisé de la localisation du procès en appel par un arrêt du 6 août de la chambre criminelle de la Cour de cassation. Une date d'audience n'a pas été fixée, mais c'est la cour d'assises du Maine-et-Loire qui en décidera.
L'ancien urgentiste de l'hôpital de Bayonne, âgé de 53 ans, était jugé pour sept "empoisonnements" de malades âgés en 2010 et 2011, auxquels il avait administré des médicaments ayant accéléré leur mort, hors de tout protocole. Il risquait la réclusion criminelle à perpétuité.
La radiation du Dr Nicolas Bonnemaison avait été prononcée par le Conseil de l'Ordre national des médecins le 15 avril 2014, deux mois avant son acquittement. Une radiation effective au 1er juillet.