Le parquet d'Angers annonce avoir interpellé un homme de 50 ans soupçonné d'avoir commis d'importantes dégradations au sein de l'église Sainte-Madeleine d'Angers mercredi 12 avril.
L'enquête lancée après le violent saccage de l'église Sainte-Madeleine d'Angers (Maine-et-Loire) le 12 avril porte ses fruits, presque une semaine après les faits.
"Un homme de 50 ans a été interpellé. Hospitalisé en psychiatrie, il sera entendu dans quelques jours sur les éléments qui l'impliquent", écrit le procureur d'Angers Éric Bouillard dans un tweet.
La police nationale s'intéressait aussi aux dégradations similaires mais de moindre gravité commises au sein de l'église Saint-Pierre de Trélazé le 30 mars, où deux Christ avaient été dérobés. Ils ont rétrouvés et restitués aux autorités religieuses.
Des actes commis seul
Selon le parquet d'Angers, l'homme mis en cause a été identifié "par plusieurs éléments concordants. Il est vraisemblable qu'il ait agit seul".
Il est connu des autorités policières et judiciaires et sera entendu après la fin de sa prise en charge médicale pour troubles psychiatriques.
Éric Bouillard salue l'efficacité des policiers angevins "dans cette affaire qui a légitimement troublé la communauté religieuse et au-delà la population locale".
Statues décapitées, autel mis à sac
L'ampleur des dégâts n'est pas encore connue, mais l'état du lieu a effectivement provoqué une onde de choc et de tristesse, en particulier chez les fidèles bouleversés pour les uns, et en colère pour les autres.
L'église, jamais fermée à clé, a été retrouvée jonchée de débris de plâtres, ses statues décapitées. L'autel central, protégé au titre des monuments historiques, n'a pas été épargné.
Jean-Marc Verchère, maire d'Angers, avait réagi le jour même. "Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte odieux qui a touché un édifice religieux et patrimonial important de notre ville", avait précisé l'élu.