Certaines cultures souffrent moins que d'autres du manque d'eau comme cette plante qui en demande peu pour pousser : le quinoa. La graine, cultivée en Amérique du sud depuis 5 000 ans s'est très bien implantée dans le Maine-et-Loire, où la récolte se termine.
Quatre jours après la coupe, le temps de sécher, la récolte peut débuter. Originaire d'Amérique latine, le Quinoa s'est installé durablement sur les terres d'Anjou depuis une dizaine d'années.
On compte près de 200 producteurs comme Vincent Commeau. En 2012, il a remplacé une parcelle de 7 hectares de maïs par cette céréale beaucoup moins gourmande en eau.
"Cette année un peu exceptionnelle on a fait trois irrigations, explique l'agriculteur, normalement avec une, s'il y a un printemps, une période un peu sèche, une irrigation c'est largement suffisant".
Même sans irrigation, c'est une culture qui arrive à supporter un peu la sécheresse par rapport à du maïs
Vincent CommeauAgriculteur
Depuis 2020, les variétés semées en mars sont plus précoces pour éviter les coups de chaud du mois de juin.
Résultat, la récolte de la coopérative agricole des Pays de la Loire est plutôt bonne, tant en qualité qu'en quantité. De quoi satisfaire une demande en constante progression.
"Avc le covid, ça s'est un peu freiné parce la restauration collective est demandeuse, explique, mais là depuis le début de l'année ça reprend très fort, ça reprend son cours normal, on va dire"
Il y a une augmentation de la demande de quinoa
Samuel GourdienRéférent technique pour le quinoa à la Coopérative agricole des Pays de la Loire
Après récolte, les graines seront triées, et nettoyées avant d'être conditionnées. 2 à 3 000 tonnes devraient être produites cette année.
Une récolte déjà vendue à la restauration collective ou à des marques spécialisées. Selon la coopérative, un tiers du Quinoa mangé en France vient d'Anjou.