Urbex à Angers : du street art dans une maison abandonnée

Du street art, dans une maison abandonnée à Angers, c'est le concept original de l'Urbexpo, qui mélange art et urbex, cette exploration de lieux desaffectés.
 

L'instigatrice du projet avait déjà réalisé un coup l'an dernier dans un ancien couvent. Elle a obtenu cette fois les clefs du propriétaire d'un logement du centre-ville angevin, le temps de l'été, et a demandé à des graffeurs et artistes plasticiens de s'emparer du lieu ! Une adresse tenue secrète… jusqu'au dernier moment.

Inscrits sur Internet, les visiteurs entrent dans une maison à l'abandon depuis plus de 10 ans.

Des graffeurs et artistes, réputés dans le monde du street-art viennent de lui donner une seconde vie !

Cette peinture de Jean Rooble, un artiste bordelais, a été entièrement réalisée à la bombe, jusqu'au moindre reflet dans l'œil… 

"C'est vraiment ce petit reflet, ce petit point blanc dans l'oeil, dans la pupille, dans le blanc de l'oeil qui fait tout. En plus, vers la fenêtre,  c'est trop bien", s'extasie un visiteur.

Saïr, un autre graffeur bordelais, est parti des trous et des aspérités du mur pour suivre son inspiration.
"Il y a le dessin mais après derrière on va chercher tous les détails du mur et c'est vrai que ça nous fait découvrir les formes et les dessins qu'il y a derrière, on continue de chercher d'autres choses qui ne sont pas dans les détails du mur donc on peut  rester longtemps devant", explique un autre visiteur.

Explorer des lieux desaffectés, c'est ce qu'on appelle l'urbex. Et faire appel à des artistes, c'est la spécialité de Doris depuis 5 ans. Avec toujours une règle d'or, partir de l'existant !

"Je voulais vraiment laisser l'ambiance du lieu. Donc ils n'avaient pas le droit de reboucher les trous, d'enlever la tapisserie qui traine un peu partout, raconte Doris Koffi, agent artistique de l'association "Art Project Partner", c'était vraiment le côté urbex, je voulais que le public découvre le lieu comme je l'ai découvert moi, sans les pigeons"

Dans la cour intérieure : débit de boisson et concerts, qui ont lieu les week-ends. Toujours sur inscription, ce qui permet de gérer l'affluence, pour des raisons de sécurité. 

Mais le lieu éphémère va disparaitre pour de bon, à la fin du mois d'août… Des travaux débutent pour en faire des logements étudiants.

► Le reportage de notre rédaction

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