Cholet : Gilles Bourdouleix condamné à une amende de 3 000 euros pour ses propos sur Hitler et les gens du voyage

La cour d'appel d'Angers condamne le maire de Cholet, Gilles Bourdouleix pour ses propos sur Hitler et les gens du voyage. Il avait estimé, le 21 juillet 2013, qu'Hitler n'avait "peut-être pas tué assez" de tziganes. En première instance, il avait été condamné à 3 000 euros d'amende avec sursis.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Pourquoi cette décision aujourd'hui ?

En avril dernier, une amende de 750 à 5 000 euros avait été requise contre le député-maire poursuivi pour "apologie de crime contre l'Humanité".
Gilles Bourdouleix avait été condamné en première instance, en janvier 2014, à une amende de 3 000 euros avec sursis alors qu'avaient été requis une peine de 6 mois de prison avec sursis et une amende de 5 000 euros.
Le député-maire de Cholet avait cependant fait appel du jugement, s'estimant innocent au regard du contexte dans lequel ces propos avaient été tenus.

L'argument, le contexte particulier, avait aussi été relevé lors de l'audience devant la cour d'appel par l'avocat général Olivier Tcherkassof dont les réquisitions avaient été plus clémentes qu'en première instance. L'avocat général avait toutefois dénoncé "un dérapage verbal intolérable".
 

Le rappel des faits

Le 21 juillet 2013, au cours d'une altercation sur un terrain agricole de sa commune occupé illégalement par plus d'une centaine de caravanes de gens du voyage, l'élu, cible de saluts nazis et d'accusations de racisme, avait glissé à un journaliste "qu'Hitler n'en avait peut-être pas tué assez".
Rapportés le lendemain par le quotidien régional Le Courrier de l'Ouest, ces propos avaient créé un tel tollé en France que Gilles Bourdouleix, maire de Cholet depuis 1995 et député depuis 2002, avait été contraint de quitter l'UDI.

"Cette phrase est extrêmement maladroite mais il l'a marmonnée sans s'adresser à personne", avait assuré le défenseur de l'élu, Me Pierre Brossard, devant la cour d'appel.
De leur côté, les avocats de neuf associations et organisations parties civiles avaient demandé au minimum la confirmation de la sanction prononcée le 23 janvier en première instance.
"Les propos qui ont été tenus sont graves et la loi doit s'appliquer", avait soutenu Me Ivan Jurasinovic pour la Ligue des droits de l'homme.
L'élu a de nombreuses fois fait parler de lui pour son hostilité à l'égard des gens du voyage. En 2006 il avait lancé une pétition à destination des 36 500 maires de France, réclamant que ces élus aient autorité pour obliger la police nationale à intervenir en cas d'occupation illégale.
 


 
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information
en direct

Bagarres, viols, cocaïne : que se passe-t-il dans le monde du rugby ?

regarder