Adopter un animal ne se fait pas à la légère. Depuis le 1er octobre, les adoptants doivent signer un "certificat d'engagement et de connaissance" qui rappelle les implications financières et logistiques pour l'adoption de tout animal. Un dispositif qui se met progressivement en place. Dans les refuges de la SPA un questionnaire rappelle déjà ces conditions.
Otis et Katuri, deux chiens croisés recueillis par le refuge SPA de Cholet ont enfin trouvé un foyer. Un coup de coeur pour leurs nouveaux maîtres qui ont toutefois réfléchi à deux fois avant de s'engager. "On part sur 15 ans, c'est sûr, voire plus. Et puis c'est énormément de responsabilités, d'éducation. Et aussi auprès des enfants, il faut éduquer tout le monde !", explique Nadège, une adoptante.
Un questionnaire sur la motivation et le mode de vie
Des dizaines de chiens et chats quitteront ce refuge, à l'issue de ce week-end d'adoption. A la condition toutefois d'associer l'animal. Pour cela, le futur adoptant doit d'abord remplir un questionnaire sur sa motivation et son mode vie.
Une étape obligée, plutôt bien perçue par Alexis : "On peut pas savoir comment les personnes sont au premier coup d'oeil. Pour moi, ça paraît logique qu'il y ait un questionnaire pour être sûr que les personnes ne ramènent pas les animaux au bout de deux semaines". Et Mathilde, une autre adoptante, d'ajouter : "Au moins, ça fait réfléchir les gens à deux fois avant de signer et de prendre l'animal. Donc, c'est déjà positif !".
Objectif : freiner au maximum les abandons
Si la demande tient la route, l'adoptant est alors orienté vers un animal qui peut lui correspondre. La SPA a mis en place cette démarche responsable bien avant l'arrivée du certificat d'engagement désormais obligatoire pour les ventes en animalerie ou en élevage. Objectif : freiner au maximum les abandons. "C'est vrai qu'on récupère des chiens de toute provenance. Des chiens qui ont été en élevage ou qui étaient en divagation. Oui, c'est important, il y a un suivi derrière aussi. C'est très bien comme ça ! Que ce soit les éleveurs, la SPA ou autres, je trouve que l'on est tous égaux et c'est bien", estime Annabel Dessart, salariée à la SPA de Cholet.
Des précautions qui sensibilisent davantage le détenteur. Une garantie supplémentaire aussi que l'animal trouve enfin la personne la plus adaptée à son bien-être.