Aventure, humour, polar, documentaire, biopic... le champ des possibles en bande dessinée est quasiment infini, le festival du May-sur-Èvre a décidé lui de s'intéresser à la seule BD engagée depuis bientôt 15 ans. Au menu : deux jours de rencontres, dédicaces, débats, spectacles et expositions.
La bande dessinée n'a plus à prouver qu'elle est un art à part entière, le neuvième, un art populaire autant qu'un médium capable de nous distraire mais aussi de nous informer, de nous amener à réfléchir sur des thématiques aussi variées que l'écologie, le féminisme, le travail, la politique, la vie...
Passionnés par cette approche, une bande d'amis fonde en 2007 l'association Bandes à Part et lance dans la foulée le Festival de la BD engagée. Treize éditions à ce jour qui ont vu défiler pas mal d'auteurs parmi lesquels PieR Gajewski, Fabrice Neaud, Willem, Michel Humbert ou encore Étienne Davodeau.
Après une édition 2020 annulée, le festival est de retour cette année avec ses habituels débats autour des huit auteurs invités et pour la première fois une majorité d'autrices.
Il sera question d'écologie avec l'album Algues vertes d'Inès Léraud et Pierre Van Hove, de politique avec Le Temps des humbles de Désirée et Alain Frappier, de féminisme avec Les filles du Kurdistan de Mylène Sauloy et Clément Baloup, de la maladie avec Le Taureau par les cornes de Morvandiau, du monde du travail avec Mal brieffée de Sophie Bergeot et Audrey Lainé, et du scandale du Chlordécone utilisé de 1972 à 1993 dans les bananeraies de la Martinique et la Guadeloupe avec Tropiques Toxiques de Jessica Oublié, Vinciane Lebrun, Nicola Gobbi et Katherine Avraam.
Débats mais aussi dédicaces, stands, concert, spectacle et une exposition consacrée à Morvandiau, auteur de l'affiche 2021, visible jusqu'au 21 octobre. Plus d'infos sur le festival ici