INSOLITE. Un rêve de Japon à la campagne

Imaginez un voyage culturel au Japon sans quitter votre région. Ce rêve devient réalité chez Clara et Yuiri Madea, un couple franco-japonais installé au cœur de la campagne mayennaise. Leur éco-lieu propose une immersion dans les traditions japonaises, de la cuisine à la musique ou la confection de kimonos. Découvrons ce sanctuaire de convivialité où se mêlent passion, savoir-faire et échanges.

Dans cette vieille ferme restaurée de Javron-les-Chapelles, tout respire le Japon : du jardin en permaculture où Clara cultive des légumes asiatiques comme le radis japonais ou le shiso, une herbe aromatique, aux plats, instruments de musique et décors qui habillent l’intérieur de la maison des hôtes.  

Le couple, couturière de métier et musicien dans l'âme, a décidé de créer cet éco-lieu dédié aux arts de vivre japonais, où se mêlent ateliers culinaires, musicaux et couture de kimonos, l'une des passions de Clara.

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Elle possède une belle collection !  L’art ancestral de s’habiller en kimono est un savoir-faire précieux qui se transmet de génération en génération. Clara a eu la chance d’être initiée sur place par des femmes expertes.

On voulait permettre aux curieux de découvrir l'univers japonais

Clara Madéa

Créatrice de l'écolo-lieu EYN

Dans la cuisine, le couple propose aux visiteurs de découvrir des recettes du pays des cerisiers en fleurs, en particulier celle de la ville natale de Yuiri, Osaka.

Au menu, les Okonomiyakis, crêpes généreusement garnies, les Takoyaki, délicieux beignets de calamars ou encore, les mochis, ces pâtisseries à base de riz gluant. Sa fabrication traditionnelle demande un coup de main expert et il vous sera proposé de battre le riz !

Les plats japonais se distinguent par leur simplicité et leur respect des ingrédients. Chaque plat raconte une histoire. La cuisine japonaise met en avant la pureté des saveurs et la subtilité des assaisonnements.

Au-delà de l'alimentation, elle incarne une philosophie de vie, prônant l'équilibre, la modération et le respect de la nature. 

On dresse la table dans le style "aiseki", une façon conviviale de manger pleins de petits plats japonais

Yuiri Madéa

Créateur et cuisinier du gite

Cette bulle de Japon est à découvrir dans l’émission Envie Dehors. Julie Hattu et son équipe ont profité de leur séjour dans les Alpes Mancelles pour découvrir le paysage avec un artiste inventeur, une productrice d’or rouge, le Safran et des sportifs. 

Le gravel Bike : une aventure sportive au cœur des Alpes Mancelles

Les Alpes Mancelles offrent des kilomètres de sentiers sinueux, des terres peu explorées pourtant idéales pour le cyclisme. Le gravel bike devenu très populaire ces dernières années, permet de faire des randonnées ou des courses endiablées. Il existe des clubs et des compétitions un peu partout dans la région.

Ces cyclistes utilisent un vélo spécial, il mêle les caractéristiques du vélo de route, de randonnée et du cyclocross. Il est très bien adapté aux reliefs accidentés de cette belle région.

Le gravel, c'est l'idéal pour affronter les reliefs des Alpes Mancelles

Guillaume

Habitué des chemins forestiers

L’origine du nom Alpes Mancelles, plusieurs théories et légendes.

À la croisée de la Sarthe, de la Mayenne et de l’Orne, les Alpes Mancelles sont un petit bijou, un havre de paix pour les amoureux de la nature. Ne cherchez pas de mont Blanc, il n'y en a pas. Le mont des Avaloirs, point culminant du Grand Ouest, pointe à 416 mètres d'altitude.

Selon une théorie locale, ce sont les habitants fiers de leur majestueuse montagne, pourtant de petite modestie géographique, qui l’ont baptisé en référence aux Alpes. Une autre légende raconte l’histoire de deux frères italiens venus établir leur ermitage dans cette contrée qui lui auraient donné le nom de leurs terres natales.

Ce qui est certain, c’est que les Alpes Mancelles offrent un vrai voyage dans le temps et la géologie. Avec des reliefs dessinés il y a environ 1,5 million d’années par le soulèvement d’un plateau et le travail incessant de la rivière Sarthe, cette région regorge de paysages façonnés par l’érosion et la nature.

Christian Poincheval, à la croisée de l’art et de l’invention

Dans les Alpes Mancelles, une visite s’impose, c'est la ferme artistique de Christian Poincheval. Un doux dingue de 75 ans, inséparable de son chapeau melon et de sa salopette. Le personnage, aussi intrigant qu'inspirant, est célèbre pour ses créations surprenantes et ses inventions décalées, telles que le papier toilette livre ou le bonbon pour parfumer les flatulences humaines ou animales. Des objets qui lui ont valu de recevoir des prix au concours Lépine.

L'invention ne veut pas sortir de mon cerveau tant qu'elle n'est pas réalisée !

Christian Poincheval

Artiste-inventeur

Pour aller chez lui à Gesvres, il suffit de suivre les inscriptions peintes sur la route. L’asphalte est pour lui un support d’expression ou une toile éphémère où il écrit des messages positifs, empreints de poésie.

La peinture apporte le sourire à ceux qui empruntent la route

Christian Poincheval

Artiste-inventeur

Dans son jardin transformé en galerie à ciel ouvert, Christian présente son exposition "Ficelle, création sans fins”, une exploration autour de ce matériau modeste et pourtant si inspirant.

À travers des installations monumentales et des sculptures aériennes, il donne vie à la ficelle, explore ses possibilités infinies et sa capacité à façonner l'espace et le temps.

En évoquant son parcours et ses multiples passions, Christian dévoile les racines profondes de sa créativité débordante. Nourri par une enfance marquée par la liberté et la fantaisie, il a cultivé un amour pour l'art et l'innovation qui ne l'a jamais quitté.

Inventer, c'est sortir du cadre, de ce que l'on est au quotidien. C'est une démarche intellectuelle totale.

Christian Poincheval

Artiste-inventeur

Une passion qu'il a su transmettre à ses enfants, tous deux artistes à leur manière, témoignant de l'héritage précieux d'une folie créatrice sans limites.

À travers ses inventions farfelues et ses œuvres d'art audacieuses, Christian Poincheval nous invite à repousser les frontières de la créativité et à embrasser la magie de l'imagination.

Dans son univers singulier, l'art et l'invention se rencontrent pour nous offrir un spectacle aussi surprenant qu'inspirant, témoignant de la force inépuisable de la créativité humaine.

Le safran : la passion de Louise Bilhou, productrice d'or rouge en Mayenne

Dans les premières lueurs de l'aube en automne, Louise Bilhou s'affaire à récolter minutieusement les précieux stigmates de safran, une tâche exigeante qui se déroule de nuit pour éviter toute contamination par les pollinisateurs.

Cette année, nous avons eu des fleurs à 5 ou 6 stigmates, là, c'est fantastique !

Louise Bilhou

safranière

Sous le doux parfum enivrant des fleurs de crocus, on découvre avec Louise, les secrets de l'histoire millénaire du safran, la plus ancienne épice médicinale connue de l'humanité. Initialement découvert en Crète il y a plus de 3 500 ans, le safran a voyagé, grâce aux phéniciens, en Grèce, Egypte, Inde, Perse et Chine. Il est vite devenu un symbole de luxe, de parfum et de bien-être à travers les âges.

Le safran est utilisé en cuisine pour parfumer et colorer les plats, mais aussi dans la fabrication de produits cosmétiques et médicinaux. Selon la légende, Cléopâtre l'utilisait comme aphrodisiaque. Cette épice précieuse est également au cœur de nombreuses traditions culinaires à travers le monde, de la paella espagnole au biryani indien.

Bien que souvent associé à l'Orient, le safran trouve aussi sa place en France, notamment dans les terres fertiles de la Mayenne, où le climat et le sol sont propices à sa culture.

Avec 1500 mètres carrés de culture, Louise et son mari Philippe ont créé leur safranière en 2019, plantant 2900 bulbes de crocus savitus provenant du Quercy, une région renommée pour la qualité de ses bulbes. Aujourd'hui, leur safranière compte 29 000 bulbes, chaque oignon produisant de magnifiques fleurs aux stigmates précieux.

Mais la récolte n'est que le début du processus. Après avoir récolté les fleurs, Louise et Philippe s'attellent à l'étape minutieuse de l'émondage, où chaque stigmate est soigneusement extrait et séché pour préserver son arôme et sa saveur.

Louise insiste toujours sur l'importance de démocratiser le safran (30 000 euros le kilo en ce moment !!!) et de l'intégrer dans toutes les cuisines, soulignant ses bienfaits pour la santé et son utilisation variée en cuisine et en cosmétique.

Pour un gramme de safran, il faut 500 stigmates, soit environ 167 fleurs. On produit moins d'un kilo de safran par an.

Louise Bilhou BILHOU

Safranière

Pour Louise et Philippe, la safranière est bien plus qu'une simple entreprise. C'est une véritable passion, un engagement pour la nature et la tradition. On ne peut qu'admirer la détermination et la résilience de ce couple, prêt à cultiver leur or rouge avec amour et dévouement pour les années à venir.

Si vous aimez les balades à vélo et découvrir les Alpes Mancelles, suivez le parcours suivant :

► Voir Envie Dehors ce dimanche 25 février à 12 h 55 sur France 3 Pays de la Loire

► À voir sur france.tv dans notre collection Envie Dehors !

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Magazine Envie Dehors

Production : Les Nouveaux Jours Productions

Présentation : Julie Hattu

Réalisation : Clémence Laroque

Rédaction en chef : Alexandra Lahuppe