L'événement créé en 1999 est devenu une référence internationale et rassemble chercheurs, développeurs et clients de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée, ce qu'on appelle aussi les technologies immersives. 2022 sera l'édition du "metavers".
Lorsque le premier salon Laval Virtual s'est ouvert en 1999 sous l'impulsion du maire lavallois de l'époque, François d’Aubert, qui était également Ministre de la Recherche, la réalité virtuelle était encore un concept réservé à des initiés.
Deux décennies plus tard, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, ou même mixte, ce qu'on peut aussi désigner par les "technologies immersives", sont partout, depuis les bureaux d'études jusqu'à la chambre du petit dernier.
Une nouvelle dimension de la réalité virtuelle
Du 11 au 14 avril, l'Espace Mayenne, à Laval, accueille l'édition 2022 du salon Laval Virtual, avec cette année un zoom sur le metavers, une nouvelle dimension de la réalité virtuelle qui permet à ses utilisateurs de se rencontrer dans un monde numériquement créé (donc virtuel) et d'interagir.
Le masque de réalité virtuelle, sur les yeux, Tristan Perez, co-fondateur de Massive Immersive, explique le principe du metavers appliqué au monde de l'entreprise.
"Je vais me rendre dans une espèce de bureau et je vais voir mon collègue qui pourrait être à l'autre bout de la planète. Je pourrai être comme si j'étais à côté de lui mais en virtuel."
Sur l'écran de démonstration, on découvre effectivement une pièce qui ressemble à une salle de réunion où se retrouvent différentes personnes sous la forme d'avatars censés représenter tel ou tel participant.
Au lendemain du confinement et des réunions "en visio", cette notion ne semble plus si éloignée de la réalité.
"Ils vont pouvoir se connecter à internet, ajoute Nasser Djaouani, spécialiste en technologies immersives, échanger des PowerPoints, des vidéos, échanger aussi sur des prototypes en 3 D..."
"Se déplacer librement d'une galaxie à l'autre"
Interrogé par l'AFP, Laurent Chrétien, directeur de Laval Virtual, explique que les mondes virtuels sont appelés à se développer comme des "galaxies" portées
par des éditeurs différents, avec des "planètes" différentes, selon les buts recherchés: jouer, se divertir, travailler, commercer...
"Évidemment, dit-il, tout cela n'aura de sens que lorsque notre avatar pourra se déplacer librement d'une galaxie à l'autre", d'un éditeur à l'autre, sans être prisonnier
de telle ou telle plateforme comme c'est le cas aujourd'hui pour les réseaux sociaux. Il y a des mondes virtuels, mais il n'y a pas de métavers capable de les fédérer tous."
Le grand public pourra découvre le salon Laval Virtual jeudi 14 avril.